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PO1 : cinq raisons d’y croire pour le Standard

Le Standard de Liège, défait ce week-end à Westerlo (2-0), alors lanterne rouge, semble avoir fait ses adieux à une éventuelle participation aux playoffs 1. Le club liégeois est huitième du classement, à quatre points du sixième, Charleroi. Les choses se compliquent donc pour les  » Rouches  » à quatre matchs de la fin de la phase classique. Cependant, le Standard a, au moins, encore cinq raisons d’y croire…

1. Mathématiquement, tout reste possible

Même si les choses sont de plus en plus délicates pour les « Rouches », le Standard est à quatre points de Charleroi, sixième et dernier qualifié provisoire pour les PO1. Or, il reste douze points à prendre, dont une confrontation directe entre les deux clubs. Notons tout de même que Zulte Waregem (7) est également un candidat au fameux top 6 avec 37 points, soit un de moins que Charleroi (6) et trois de plus que le Standard (8).

2. Calendrier

Le Standard affrontera Charleroi, à Sclessin, samedi prochain (18h), avant de se déplacer à Anderlecht (3), recevoir Genk (5) et aller à Malines (9). Les « Carolos », eux, visiteront ainsi Sclessin avant d’accueillir Waasland-Beveren (13), aller à Ostende (4) et recevoir la Gantoise (1). Les deux équipes ont l’avantage de se rencontrer dès la semaine prochaine dans une confrontation directe décisive. Zulte-Waregem voit les choses différemment tant son calendrier semble à sa portée. En effet, l’Essevee reçoit Malines (9), va à Saint-Trond (11) puis se rend à Courtrai (10) et accueille Mouscron (16). Néanmoins, le SV est dans une mauvaise passe comme le confirme son maigre bilan de 4/15.

3. Loi des séries

Si le calendrier est difficile pour les deux clubs wallons, le Standard affronte ses rivaux historiques. Tout le monde sait à quel point ce genre de rencontres peut motiver. Ainsi, le Sporting de Charleroi n’a plus gagné à Sclessin depuis le 27 mars 2010 (0-2), soit près de… 6 ans ! Anderlecht, lui, n’a plus vaincu le Standard de Liège depuis 6 rencontres, dont 2 à domicile.

Le Racing Genk aussi est sur une mauvaise série au Stade Maurice Dufrasne. Les hommes de Peter Maes n’ont pas gagné à Slcessin depuis le 6 mai 2012 !

Enfin, le Standard recevra Malines en dernière journée de la phase classique. Le matricule 16 s’impose comme la véritable bête noire des « Malinwas » avec 14 victoires sur les… 18 dernières rencontres.

Statistiquement, les choses sont donc faisables mais attention… Seule une mentalité de fer permettra aux joueurs liégeois de prolonger leurs séries qui, on le sait, ont toutes une fin.

4. Charleroi, ou comment se relancer

Peut-être qu’un regain de moral passera par une victoire face à Charleroi. Rappelez-vous le « terrible » début de saison du club, dernier du Championnat belge après 11 matchs, suite à une défaite… à Westerlo. Il avait alors fallu une victoire du RSCL à… Charleroi pour que celui-ci lance véritablement sa saison. Le Standard avait battu Anderlecht deux rencontres plus tard sur le score de 1-0.

Aujourd’hui, le Standard est à nouveau au pied du mur et n’a plus le droit à l’erreur, non pas pour éviter la relégation, mais bien les PO2. Ainsi, la rencontre face au Sporting de Charleroi semble tomber à pic pour des Standardmen, piqués au vif. Peut-être enchaîneront-ils deux victoires consécutives face à leurs rivaux comme en début de saison ?

5. Apprentissage des erreurs ?

Nombreuses sont les incompréhensions quant aux « essais » tactiques réalisés par Yannick Ferrera. Celui consistant à évoluer dans un 4-4-2 alors que l’équipe a créé des automatismes dans un 4-2-3-1 s’est révélé être audacieux mais inefficace, voire carrément un fiasco. Il ne fait aucun doute que Ferrera reviendra à son jeu de base, lui ayant valu une remontée de la 16e à la 8e place, et une place en finale de la Coupe de Belgique, dès la prochaine rencontre.

Les mauvais résultats coïncident avec le départ de Yatabaré mais surtout avec les titularisations de Maniatis, transfert hivernal de l’Olympiakos. Celui-ci semble être en manque de rythme, ne met pas assez de vitesse dans le jeu et souffre d’un manque d’automatismes avec ses coéquipiers. Ces éléments sont pourtant nécessaires pour qu’un milieu défensif se veuille efficace.

Nul doute qu’une telle observation du staff technique pourrait amener Enoh à rempiler aux côtés de Trebel face à Charleroi.

Quoi qu’il en soit, même si la tâche semble ardue et ne dépend plus uniquement du Standard, tout est encore possible pour des « Rouches » revanchards et déterminés.

Quentin Droussin

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