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Lombaerts : « Depoitre était le meilleur attaquant de nos trois adversaires en phase de poules »

Nicolas Lombaerts revient sur sa double confrontation avec Gand en Ligue des Champions et évoque son avenir.

Quand rejoueras-tu pour Gand ? En janvier, en juillet ou plus jamais ?

Ni en janvier ni en juillet. Je suis lié au Zenit pour deux ans et demi et je ne pense pas revenir en Belgique cet été. Mon objectif est de jouer le plus longtemps possible pour le Zenit ou une autre formation du top étrangère. Je ne pense pas que le Zenit me laisserait partir gratuitement, pour services rendus, et la somme qu’il demanderait serait de toute façon impayable pour un club belge.

Il y a eu un bref contact informel avec Gand l’été dernier et quelques autres clubs se sont intéressés à moi. C’était logique, puisque je ne jouais pas. En tout cas, je ne regrette absolument pas de ne pas avoir signé à Sunderland, quand je vois son classement. Je suis heureux d’avoir serré les dents et retrouvé ma place ici, même si je ne sais pas comment la situation va évoluer. Notre entraîneur a annoncé son départ au terme de la saison et on ne sait jamais ce qu’un nouveau voudra.

Tu as déjà dit que l’approche de Hein Vanhaezebrouck te plaisait. Conserves-tu cet avis après vos deux matches en Ligue des Champions et recommanderais-tu Hein au Zenit ?

Je ne recommande aucun entraîneur. Ce n’est pas aux joueurs à le faire. Gand nous a battus, ce qui veut dire que son système fonctionne. Peu d’équipes adoptent cette tactique, une sorte de 3-4-3. Il faut avoir des joueurs spécifiques : des coureurs, des avants qui travaillent et des extérieurs qui permutent aisément. On ne peut pas appliquer cette recette à tous les noyaux. Elle ne fonctionne pas si quelques vedettes refusent de courir et de travailler. Hein a un groupe gentil et il tient bien ses joueurs.

As-tu été surpris par quelqu’un ou quelque chose à Gand ?

Par personne car je continue à suivre le football belge. L’entrejeu est fort, avec Kums et Neto qui distribuent bien le jeu et des joueurs qui changent facilement de flanc. D’une passe, ils obligent l’adversaire à franchir 40 mètres. C’est un système difficile à contrer, surtout que, de notre côté, quelques titulaires étaient absents. J’ai trouvé Depoitre bon. Difficile à neutraliser. Je le reconnais, il m’a fait souffrir. J’ai déjà joué contre de moins bons attaquants, qui évoluaient pour des clubs plus cotés. Depoitre est embêtant : il vous harcèle, sans vous accorder un instant de répit. C’était le meilleur attaquant de nos trois adversaires en phase de poules.

Par Geert Foutré

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