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Les news de D1A et de D1B: 50% de chances pour un départ de Nielsen, le nouveau contrat du Hazard du Stayen et le Riquelme de Genk

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

Chaque jour, nous reviendrons sur les informations importantes dans les coulisses des clubs de D1A et D1B. Aujourd’hui, voici des nouvelles de l’Union Saint-Gilloise, Saint-Trond et Genk.

Le CEO de l’Union, Philippe Bormans, évoque le cas Nielsen

Les temps sont compliqués pour Philippe Bormans, le CEO de l’Union Saint-Gilloise. L’entraîneur à succès Felice Mazzu est parti plus à l’ouest du Parc Duden pour endosser le costume de T1 du voisin d’Anderlecht etCasper Nielsen veut aussi quitter un club qui s’apprête à vivre une campagne européenne. Bormans aborde tous ces sujets dans un entretien accordé à Het Laatste Nieuws.

La manière dont Mazzu est parti, n’a visiblement pas encore été digérée par les vice-champions de Belgique. « Je suis encore très déçu par le comportement d’Anderlecht, qui se cache derrière son nouvel entraîneur », estime Bormans. « Comme vous le savez, les assistants de Felice sont partis avec lui. Ils sont venus à mon bureau et après une demi-heure, nous avions terminé la discussion. Avec Mazzu, c’était différent. Nous voulions l’aider à rejoindre Anderlecht, mais nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord avec eux. Néanmoins, nous avions droit à une compensation pour le laisser partir », trouve Bormans.

L’affaire sera réglée au tribunal. Entre-temps, Bormans a reparlé à Mazzu, comme il l’explique dans les colonnes d’ Het Laatste Nieuws. « Il m’a dit que la situation le dépassait. Nous voulions poursuivre avec lui comme coach principal. Nous écrivions une belle histoire, mais je peux comprendre son choix de rejoindre Anderlecht », confie Bormans.

L'Union n'a pas vraiment digéré les conditions du départ de Felice Mazzu à Anderlecht.
L’Union n’a pas vraiment digéré les conditions du départ de Felice Mazzu à Anderlecht.© iStock

Le noyau de l’Union est toujours plus ou moins le même que celui de la saison dernière. « Tout le monde pensait qu’il y aurait un exode en janvier, puis ils s’y attendaient pour cet été. Pour l’instant, seul Deniz Undav est parti. Il y a des intérêts pour certains joueurs, mais des gars comme Dante Vanzeir se rendent de plus en plus qu’ils sont bons ici et qu’ils ont la possibilité de disputer une Coupe d’Europe », détaille le PDG unioniste.

Philippe Bormans espère aussi que Nielsen restera à l’ombre de la butte du Parc Duden : « J’ai l’impression qu’il se rend compte qu’il y a un grand défi à relever ici, même si l’aspect financier joue évidemment un rôle dans un choix de carrière. J’estime la probabilité de le voir partir à 50%. » Trois clubs se sont montrés concrets pour lui (dont La Gantoise et un club de Premier League). Le FC Bruges est-il le troisième prétendant ? « Ils ont déjà transmis une offre en deçà du prix que nous demandions. Les accords sont pourtants très clairs : une somme de 6 millions a été convenue. Si un club offre ce montant et que Nielsen veut partir, les choses seront arrangées rapidement. Sinon, ce ne sera pas le cas », insiste Philippe Bormans.

Bernd Hollerbach n’est pas content de Christian Brüls

Christian Brüls, que les médias surnommaient il n’y a pas si longtemps « le Hazard de Stayen », n’a pas joué à l’occasion de la joute amicale de Saint-Trond contre Seraing. Selon Het Belang van Limburg, le milieu de terrain de 33 ans a déjà indiqué à la fin de la saison dernière qu’il ne voulait pas reprendre le nouvel exercice s’il ne lui restait plus qu’un an de contrat. La proposition du club trudonnaire a été estimée insuffisante pour Brüls. Les deux parties ont continué leurs discussions ces dernières semaines, mais ne sont toujours pas parvenues à trouver un accord. C’est pourquoi, Christian Brüls n’a pas voulu jouer contre Seraing.

Christian Brüls essaie de forcer les négociations pour obtenir un nouveau contrat à Saint-Trond.
Christian Brüls essaie de forcer les négociations pour obtenir un nouveau contrat à Saint-Trond.© iStock

Bernd Hollerbach n’est visiblement pas content de la tournure des événements. « C’est une situation très malheureuse pour l’équipe », a-t-il pesté. « Je ne pense pas que ce soit la bonne façon de négocier pour Christian, mais je ne peux pas le forcer à jouer s’il ne le veut pas. J’espère juste qu’une solution sera trouvée prochainement, car Brüls est un joueur important pour notre équipe. Mais il prend aussi une décision dans son intérêt et pas celui de l’équipe. Bien sûr, en tant qu’entraîneur, j’ai des difficultés avec cette manière de penser. Nous sommes une seule et même équipe. Je n’ai plus qu’une année de contrat et beaucoup de joueurs entrent aussi dans la dernière année de leur engagement ici. Laisser tomber l’équipe n’est pas correct de sa part », estime le technicien allemand. Est-ce que Christian Brüls sera encore le bienvenu dans l’équipe ? « A condition qu’il soit libre dans sa tête », prétend Hollerbach.

Brüls affirme avoir reçu une proposition concrète du Standard qui veut lui offrir de meilleures conditions salariales. Mais jusqu’à présent, aucune offre officielle pour le joueur n’est arrivée sur le bureau de la direction trudonnaire. « Nous devrons attendre et voir comment la situation évolue. »

Le successeur de Thorstvedt

Le RC Genk est proche de finaliser la venue de l’Argentin Nicolás Castro, écrit Het Belang van Limburg dans son édition du jour. Le milieu de terrain de 21 ans, qui arriverait de Newell’s Old Boys, est considéré comme le remplaçant de Kristian Thorstvedt, dont le départ à Sassuolo a été officialisé ce mercredi. Le montant du transfert s’élèverait à 3,2 millions d’euros, avec des primes qui pourraient faire grimper le montant jusqu’à 3,65 millions d’euros. Castro pourrait s’engager pour quatre saisons.

Considéré comme un grand talent dans son pays natal, l’Argentin reste sur un transfert annulé in extremis à l’Eintracht Francfort, vainqueur de la dernière édition de l’Europa League. Les Allemands ont finalement opté pour l’expérimenté buteur de la finale de la Coupe du monde 2014, Mario Götze (PSV).

Marcelo Werlen, l’ancien entraîneur dans les catégories de jeunes de Castro, l’a un jour comparé au surdoué Juan Roman Riquelme, 51 fois international argentin. Ancien joueur du FC Barcelone, il est ensuite devenu une icône du club de Boca Juniors. « Nico est un joueur d’une race en voie de disparition », a expliqué Werlen dans le quotidien Diario Popular . « Non, ce n’est pas un Messi, mais il s’est toujours distingué dans les équipes d’âge. Il a tout pour réussir. Il a deux bons pieds, marque facilement et est capable de dribbler court ou long », explique encore notre homme.

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