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Le « chômage » des joueurs de foot, un tabou

Virginie Moriaux

Le mercato bat son plein, les joueurs changent de clubs, signent des contrats impressionnants pour certain tandis que d’autres voient leur collaboration avec un club prendre fin sans qu’aucune autre proposition se pointant à l’horizon.

Or, un joueur libre de tout contrat est en d’autres termes un joueur au chômage. Le « gros » mot est lâché. Pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit, pas de contrat, pas de travail, même si dans le milieu du foot, on évite ce mot encore tabou.

Pour tenter un tant soit peu de remédier à cela, du moins à l’éventuel relâchement de ces joueurs en quête d’un « patron », l’organisation Players4contract propose des entraînements et des matches à des joueurs pro en fin de contrat.

Player4contract permet aux joueurs sans contrat de s’entrainer régulièrement et correctement afin de mettre toutes les chances de leur côté à signer bientôt. Cette organisation, créée en 2012 à l’initiative de la CSC-SPORTA, de l’URBSFA et de la Pro League, met également sur pied un tournoi afin qu’ils ne perdent pas non plus leur appétit de compétition. Actuellement, l’équipe belge s’entraînent au centre national de Tubize.

Cet univers « chercheur d’emploi » dans le milieu du foot est cependant encore tabou. Tous les joueurs sans contrat ne pensent pas ou ne veulent pas pousser la porte du centre. Certains préférant s’entraîner seuls ou attendre l’appel téléphonique d’un club qui relancera pour quelques saisons leur carrière. Pourtant, les entraînements collectifs sont un « plus » dans ce domaine.

Sans oublier le fait qu’être vu, au centre ou lors d’un tournoi, est un avantage incontestable pour ces joueurs.

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