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John Bico : « Tchité croit en notre projet »

D1 amateur : redescendu de 2 divisions, Mémé Tchité a accepté de relever un (avant-) dernier défi en rejoignant le White Star.

Viendra, ne viendra pas ? Après son échec trudonnaire de la saison dernière (1 but en 10 matchs), la question du retour de Mémé Tchité à Bruxelles – après son passage au Sporting d’Anderlecht, il y a tout juste 10 ans ! – était sur toutes les lèvres depuis une dizaine de jours. Fin du suspense en début de semaine dernière avec l’affiliation officielle du joueur sur le listing étoilé.

 » Mémé Tchité s’est engagé avec le White Star parce qu’il croit en notre projet « , annonce John Bico. Comprenez que le joueur n’est pas uniquement là pour se relancer mais qu’il compte bien s’inscrire dans la durée. Reste une question en toile de fond : pourquoi un joueur doté d’un tel CV accepterait ce qui ressemble à un ultime défi qu’on imagine fort peu rémunérateur à déjà 32 ans ?

 » Vous savez, on nous critique beaucoup dans les médias mais les joueurs, eux, connaissent la réalité. Ici, on bosse, on progresse. Pourquoi croyez-vous que des joueurs de sa trempe accepteraient de nous rejoindre dans le cas contraire ? La meilleure des publicités, c’est le bouche à oreille  » défend Bico. On l’a déjà dit, l’homme est sûr de sa force. Et visiblement sa capacité de persuasion n’a pas d’égal.

Après avoir convaincu Kevin Tapoko (22 ans, ex-OHL et Mouscron), Axel Bossekota (27 ans, ex-Cercle Bruges) et Abderrahmane Kabous (33 ans, ex-international marocain, notamment passé par le CSKA Sofia et la Liga), c’est donc un quatrième joueur d’expérience qui est venu renforcer le groupe d’un John Bico forcément ravi :  » On est conscient que Tchité est un niveau au-dessus de la moyenne de l’équipe, mais son humilité est aussi grande que son palmarès. Un homme sérieux qui ne se prend pas au sérieux. Comme le White Star.  »

Et comme le club molenbeekois, l’ancien footballeur pro de l’année 2007, titularisé contre Deinze ce week-end (défaite 0-2), va aussi devoir se faire tout doucement au rythme encore incertain de la division 1 amateur s’il veut connaître, dix ans plus tard, une deuxième success-story bruxelloise.

Par Martin Grimberghs

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