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Jean-François de Sart de retour au FC Liège

L’ancien joueur et capitaine des Sang et Marine intègre le Conseil d’administration et le Comité de direction du club de D1 amateur.

 » Je viens pour professionnaliser le club. C’est mon but premier « , démarre Jean-François de Sart. Le 22 novembre dernier, l’entité de Rocourt annonce son retour au bercail.  » Je vais participer aux réunions du Conseil d’administration, donner mon avis sur les décisions importantes « , poursuit l’ancien Anderlechtois.  » Juste au-dessus, il y a la D1B et je suis là pour qu’on se prépare à l’atteindre. Il faut d’abord prendre notre temps, mais il faut aussi savoir anticiper.  »

Depuis son départ du Standard, en 2014, où il occupait notamment le poste de directeur sportif, Jean-François de Sart était retourné à ses activités bancaires. Il s’est également mué en consultant pour Double pass, avec des missions d’audit auprès des clubs et des fédérations, qui l’ont conduit régulièrement aux États-Unis.

Mais attention, à Liège, Jean-François de Sart ne compte pas marcher sur les plate-bandes de Gaëtan Englebert, l’actuel directeur sportif, aussi ancienne gloire du matricule 4.  » C’est son job, pas le mien. Il garde toute ses prérogatives « , assure-t-il.

 » Avant de dire ce qu’il faut faire, il me faut d’abord voir ce qui est en place. L’idée, c’est d’avoir une vue plus globale sur le fonctionnement du club. Cependant, je n’aurai pas de fonction opérationnelle au quotidien.  »

Le message est clair : le RFC Liège, qui se rattrape après un début de saison difficile, est ambitieux mais ne compte pas tomber dans la précipitation. Pour ce faire, le nom de Jean-François de Sart était dans les tuyaux depuis trois ou quatre mois.

 » Le président, Jean-Paul Lacomble, veut travailler avec des gens qui ont une relation avec les Rouge et Bleu. C’est très bien, mais l’important, ce sont les compétences « , ajoute de Sart, qui avoue avoir eu besoin de souffler après son long épisode rouche.

 » C’était mentalement éprouvant, mais il n’y a pas d’esprit de revanche. Je suis passé par là, je m’y suis bien amusé.  » Tant mieux. Rue de la Tonne, il y a de quoi jouer gros.  » Il y a là tout ce qu’il faut pour grandir « , conclut-il.

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