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« J’aspire à créer plutôt qu’à détruire »

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

Débarqué à l’Union Saint-Gilloise en début de saison, l’entraîneur slovène Luka Elsner n’a pas tardé à poser sa griffe sur le jeu des Bruxellois. Rencontre avec le T1 d’un club en pleine mutation.

Luka Elsner à propos…

…de sa philosophie de jeu : « Il y a deux aspects primordiaux pour nous : d’abord éprouver du plaisir à jouer au football pour que nos supporters aient du plaisir à venir au stade. Ensuite, il faut être honnête par rapport à l’effort et tout donner. Sans aucune prétention, j’ai envie de m’inspirer d’entraîneurs comme Guardiola, comme Tuchel. Je ne dis pas qu’on essaye de reproduire ce qu’ils font mais il y a une aspiration à produire ce genre de football-là. J’ai aussi beaucoup appris de Paulo Sousa, quand il était à la Fiorentina. Je me suis appuyé sur son travail pour beaucoup de principes que j’utilise. Ça ne veut pas dire que c’est possible dans tous les clubs et dans toutes les situations : il y a une adaptation nécessaire. Mais oui, j’aspire à créer plutôt qu’à détruire. »

…de Youssoufou Niakaté : « On a décidé de le poster devant parce qu’il a des placements très logiques, une capacité physique à résister aux duels, des bons timings de déplacement et de courses en profondeur et une bonne finition. Il a un excellent pied gauche, il est bon de la tête, son pied droit est solide : il y avait plein d’éléments qui me disaient qu’il pouvait jouer sur le front de l’attaque. Il a eu un déclic en arrivant ici qui lui a fait passer un cap. Là, il paye peut être un peu son changement de statut : la présence médiatique, l’intérêt de clubs supérieurs, etc. C’est beaucoup pour un joueur qui n’y est pas habitué. Il est en apprentissage et prochainement ça ira mieux, j’en suis certain. »

…du match de Coupe contre Knokke : « On ne doit pas penser à l’adversaire mais penser qu’on joue pour un quart de finale de Coupe de Belgique. Ça doit être une situation suffisante pour aller sur le terrain et tout donner. On doit avoir du respect par rapport à l’adversaire parce qu’on sait que si on se met dans le rôle du grand, qu’on se dit que ça va passer parce qu’on est l’Union, on va se brûler. Mais forcément, quand t’as battu Anderlecht, t’as envie de continuer. Si on arrive à éliminer Knokke, on peut se retrouver à jouer des matches très intéressants et dans une carrière, dans le développement d’un joueur, ça doit être des moments que tu as envie de vivre. Derrière, il ne reste potentiellement que trois adversaires. »

Par Jules Monnier

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Luka Elsner dans votre Sport/Foot Magazine

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