© KOEN BAUTERS

« J’ai mis du temps à comprendre que le foot, ce n’était pas uniquement une passion »

Thomas Bricmont

Kylian Hazard, le troisième larron de la plus célèbre fratrie du football belge, parle de passion, de centre de formation, de piston, de descendance et même de l’équipe nationale. Le tout accompagné du fameux clin d’oeil familial, mais aussi de beaucoup de sincérité. Extraits.

Kylian Hazard à propos…

…de son évolution : « À Zulte, je ne me donnais pas à 100%, je vivais ma vie, avec mes amis, je n’étais pas très concerné. Ici, j’ai quand même compris que si je veux sortir un gros match, j’ai intérêt à être bon en semaine. C’est ce que le staff essaie de me faire comprendre. J’ai compris que dans le foot pro, il ne faut rien lâcher. J’ai mis du temps à comprendre que le foot, ce n’était pas uniquement une passion mais aussi un travail. Au centre de formation du LOSC, j’étais davantage là pour m’amuser que pour prendre tout ça au sérieux. »

…du nom Hazard : « Comme je l’ai toujours dit, il m’a aidé très fortement. Même si des fois, on attend beaucoup de moi car je m’appelle Hazard. Sans ce nom, je ne pense pas que je serais aujourd’hui au Cercle. Si plus jeune, c’était difficile à porter ? Les jeunes idolâtraient Eden. Et peut-être, qu’on attendait que je sois aussi fort que lui. C’est une comparaison inévitable, mais au final tu passes au-dessus de tout ça. Il arrivait qu’on me provoque, mes adversaires pouvaient dire que ce qu’ils voulaient, ça ne changeait rien pour moi. Sur un terrain, si tu perds ton sang-froid, tu sais que tu vas passer à côté de ton match. »

…des Diables Rouges : « Ce n’est pas un objectif à court terme car j’ai une marge de progression qui est très grande. Même si je reçois comme message des deux autres : c’est quand que tu nous rejoins ? Ce serait évidemment le rêve. À moi de travailler pour mériter d’aller là-bas. »

…du côté exceptionnel de la famille : « Je t’avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question… Et les petits d’Eden arrivent derrière (il rit). Et le pire c’est qu’ils sont trop forts : Yannis, Leo, et même le plus petit Samy, montrent de vraies qualités. Le Stade Brainois va avoir un recrutement facile (il rit). Le problème, c’est que Thorgan et moi on fait des filles. On va devoir faire monter le club parmi l’élite du foot féminin car il commence à il y avoir un vrai niveau. Avec maman comme coach. Mais le risque, c’est qu’elle les tue aux entraînements, tellement elle aime le foot. »

Par Thomas Bricmont

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Kylian Hazard dans votre Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire