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Hasi: « Nous pouvons faire mal à n’importe quelle équipe, même en Ligue des Champions »

Thomas Bricmont

Ce soir, Anderlecht affronte Galatasaray en Ligue des Champions. Objectifs: une première victoire, la troisième place du groupe et la perspective de passer l’hiver bien au chaud avec un repêchage en Europa League. Le coach, Besnik Hasi, évalue son équipe et lui-même.

Anderlecht a soufflé le chaud et le froid cette année en Champions League. Excellent contre Galatasaray et Arsenal mais faible contre le Borussia Dortmund.

Sur le plan défensif, Anderlecht est apparu très fragile contre Dortmund. Au centre de l’entrejeu, notamment, vous étiez trop courts. Si c’était à refaire, opteriez-vous pour un autre dispositif ?

Besnik Hasi : « On joue avec les moyens dont on dispose. Si l’on perd et que l’on reçoit une deuxième chance, on change son fusil d’épaule. Mais je pense que nous aurions de toute façon perdu ce match, que Suárez ait joué dans l’axe ou pas. Les circonstances ont aussi joué en notre défaveur. Après trois minutes, c’était déjà 0-1 et l’équipe a encaissé le coup. Puis, Dennis a égalisé mais le but a été refusé, à tort. Ensuite, il s’est présenté seul devant le gardien mais a loupé l’occasion. En deuxième mi-temps, nous avons osé exercer une pression plus importante depuis l’arrière, nous avons poussé, mais sans nous créer d’occasions. Et au moment où nous avons pris le contrôle du match, nous avons encaissé le deuxième but sur une erreur défensive.

Ce que je retiens de ce match, c’est que le niveau et le rythme étaient très élevés. Ce que Dortmund a très bien fait, c’est exercer une pression en bloc. Des joueurs comme Kehl et Bender sont taillés pour ce rôle. Ils ne nous ont jamais permis de passer la ligne médiane. Lorsque nous parvenons à passer la ligne médiane, nous pouvons ennuyer beaucoup d’équipes en Europe, et même en Ligue des Champions. Nous l’avons démontré à Galatasaray et deux fois contre Arsenal ».

Mais à Galatasaray, vous étiez morts dans la dernière demi-heure.

« C’est vrai, certains joueurs étaient sur les rotules. Notamment Steven Defour, qui revenait de loin et n’était pas encore au sommet de sa condition, et Praet, qui revenait de blessure et a dû être remplacé, car il souffrait de crampes. Si, à ce moment, vous loupez l’occasion d’inscrire le 0-2 et que l’adversaire lance toutes ses forces dans la bagarre, vous devez vous attendre à souffrir. Mais n’oubliez pas que nous étions l’équipe la plus jeune de la Ligue des Champions. »

Par Christian Vandenabeele et Thomas Bricmont

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Besnik Hasi dans votre Sport/Foot Magazine

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