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Genk bat Ostende 2-0 et s’échappe

Vainqueur 2-0 (mi-temps: 1-0) grâce à des buts de l’Ukrainien Ruslan Malinovskiy, à la 33e, et du Tanzanien Mbwana Samatta, à la 74e, dimanche à la Luminus Arena pour le compte de la 19e journée de la Jupiler Pro League de football, le Racing Genk a parfaitement exploité les faux-pas d’Anderlecht, battu 2-1 au Cercle de Bruges dans l’après-midi, de l’Antwerp, battu 0-2 par Waasland-Beveren samedi, et de Bruges, tenu en échec, 0-0, à Courtrai. Avec 42 points, il compte en effet à présent sept points d’avance sur Bruges et l’Antwerp, et onze sur Anderlecht et Saint-Trond.

Trente-trois minutes. C’est le temps qu’il a fallu à Genk pour enfin surprendre Fabrice Ondoa, le gardien camerounais d’Ostende, qui avait jusque-là semblé imbattable.

Même Pozuelo, pourtant libre de tout marquage et dont on connaît la qualité de la frappe quand il bénéficie d’un peu d’espace, avait vu son tir parfait détourné à la 23e.

Il fallut donc isoler Malinovskiy face à l’objectif, pour enfin faire mouche. Un but certes largement mérité, mais qui à quelques centimètres près, aurait également été sauvé par Ondoa (1-0, 33e).

Le deuxième goal s’est également fait attendre. Samatta, dont c’est le douzième but de la saison, a cependant bénéficié d’un peu de chance pour dévier du tibia hors de portée du gardien, un assist de Pozuelo à la 74e (2-0). Il a même encore trompé Ondoa dix minutes plus tard, mais l’arbitre Jonathan Lardot a annulé le but à cause d’un hors-jeu de Leandro Trossard.

Plus solidement installé que jamais en pole position du championnat, Genk est aussi la seule équipe belge toujours engagée sur trois fronts.

Vainqueur de son groupe et tête de série, il connaîtra lundi son adversaire en seizièmes de finale de l’Europa League, deux jours avant d’aller défier l’Union Saint-Gilloise (D1B), le tombeur d’Anderlecht, en quarts de la Coupe de Belgique, mercredi soir (20h45) au Parc Duden.

Mais jusqu’où iront-ils, ces Limbourgeois, et leur entraîneur Philippe Clement ?

Bruges et Anderlecht qui font campagne contre la division des points par deux à l’issue des trente journées de la saison régulière, vont peut-être désormais se montrer moins hostiles à l’opération, certes saugrenue, mais qui a au moins le mérite de donner un sens aux dix journées supplémentaires, tout aussi saugrenues, du playoff I…

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