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Felice Mazzù, l’éternel candidat du Standard: « J’ai longtemps voulu Mbaye comme joueur »

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

Redevenu crédible avec l’Union en D1B, Felice Mazzù préparerait-il déjà son retour au sommet du football belge? C’est ce que le classement actuel de l’antichambre de l’élite raconte et ce à quoi l’ancien mentor carolo rêve déjà.

Une fois de plus, ça n’aura donc pas été toi le nouveau coach du Standard. Un mot sur Mbaye Leye, ton ancien acolyte à la consultance chez RTL.

FELICE MAZZÙ: C’est un super choix. J’ai toujours eu un très bon contact avec lui et j’ai d’ailleurs souvent voulu le prendre comme joueur du temps où j’étais à Charleroi. On se connaissait déjà bien, donc, avant même de se retrouver à la télé. Pour le reste, je crois que c’est un gars hyper compétent. Ses analyses de matches sont toujours justes, en tout cas par rapport à ma perception. Et puis surtout, c’est un passionné.

On a l’impression que Mbaye arrive au Standard avec six mois de retard. Tu es bien placé pour le savoir vu que vous étiez l’un comme l’autre en négociations cet été?

MAZZÙ: Oui, mais moi, je suis tous les ans en négociations avec le Standard, ce n’est pas nouveau ( rires). Plus franchement, ce n’est pas mon problème, mais je suis sincèrement content pour lui.

Personnellement, retrouver la D1A dès l’an prochain, ce serait malgré tout une petite revanche personnelle?

MAZZÙ: Je n’ai pas envie de dire que ce serait une revanche, encore moins un aboutissement personnel. La seule chose, c’est que par rapport à ce qu’il s’est passé à Genk, c’est la meilleure des manières de retrouver la D1A. À savoir, pouvoir remontrer avec son club. Pour qu’on dise de moi que j’ai retrouvé la D1A à force de travail. Sans qu’on m’offre une place au chaud. De toute façon, je n’ai pas l’habitude que ce soit le cas. J’ai été limogé une fois en vingt ans et je me suis retrouvé sur la touche. D’autres accumulent les échecs, mais finissent toujours par retrouver une place. C’est ainsi, le crédit qu’on porte à l’un n’est pas celui qu’on porte à l’autre. C’est une question de perception. Et je constate que celle qu’on a longtemps eue de moi n’était visiblement pas la bonne.

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