Fábio Silva, nouveau chouchou d’Anderlecht: « Après la finale de la Coupe de Belgique, j’avais décidé de venir ici »

Fábio Silva est rapidement devenu le chouchou du public à Anderlecht. Sport/Foot Magazine est allé à la rencontre du jeune Portugais et est revenu avec lui sur son choix d’enfiler la vareuse mauve et blanche.

Anderlecht s’est manifesté très tôt. Les premiers contacts remontent à la fin de l’année 2021. Pourquoi a-t-il fallu aussi longtemps pour que le prêt se concrétise enfin?

SILVA: En janvier, j’ai entendu pour la première fois qu’il y avait une possibilité d’être prêté à Anderlecht. Wolverhampton ne voulait pas en entendre parler, mais je suis resté en contact. Le club nous a invités à la finale de la Coupe de Belgique contre Gand, et à ce moment-là, j’avais déjà décidé de venir ici. J’ai expliqué aux gens de Wolverhampton que c’était une bonne option pour moi, que je pourrais me réconcilier avec le football si je venais ici.

Tu prenais quand même un risque? Entre la finale et l’officialisation de ton prêt, Vincent Kompany est parti. Et on ne savait pas si Anderlecht allait se qualifier pour la phase de groupes de la Conference League. Ça ne t’a pas fait hésiter?

SILVA: Pas du tout. Par rapport à Anderlecht, je n’ai jamais hésité. J’avais d’autres opportunités, notamment un club qui va jouer la Ligue des Champions, mais je pensais que ce club était la bonne opportunité pour relancer ma carrière. Anderlecht me voulait vraiment et c’était réciproque. Après ça, il fallait simplement que les deux clubs s’arrangent.

Tu as directement réussi tes débuts contre Ostende et tu es déjà devenu le chouchou des supporters. Comment as-tu vécu tes premières semaines ici?

SILVA: J’ai savouré. Entendre tout un stade qui scande ton nom, c’est terrible. Dingue. Chaque matin, je me lève avec la banane. Je viens à l’entraînement avec le sourire. Et quand je suis heureux, je suis meilleur sur le terrain.

« Je pensais que ce club était la bonne opportunité pour relancer ma carrière. Anderlecht me voulait vraiment et c’était réciproque. »

Fábio Silva

Tu sens le but et on voit que tu maîtrises toutes les facettes de l’attaquant. Tu as déjà marqué de plusieurs façons différentes.

SILVA: Ceux qui ont vu mon but de la tête contre Saint-Trond n’imaginent sûrement pas que jusqu’à l’année dernière, je ne savais pas jouer de la tête. Je sais dans quoi je suis bon et je fais tout aux entraînements pour encore élever mon niveau. J’ai un bon pied droit mais il y a encore du travail pour perfectionner le gauche. Je me débrouille bien sur les centres mais je dois encore améliorer mon tir de loin. Je saute haut mais mon timing n’est pas excellent. Quand tu travailles dur, tu obtiens toujours une récompense. Je ne veux rien laisser au hasard.

On ne t’a pas encore vu marquer de buts chanceux.

SILVA: Il faut parfois un peu de chance. Mais tu dois la forcer. Je me considère comme un attaquant complet, mais je ne suis pas encore un produit fini. C’est impossible à vingt ans. Mais par rapport à la saison dernière, je me suis amélioré.

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Découvrez cet entretien complet avec Fabio Silva dans votre mensuel Sport/Foot Magazine qui paraîtra ce vendredi 2 septembre.

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