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A la rencontre de la famille Lukaku: « On est tous des gagnants mais Romelu, c’était quelque chose »

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Avant de devenir une star internationale, en marge de sa jeunesse de fils de footballeur professionnel, Romelu Lukaku a grandi dans un environnement familial aussi nombreux que soudé. Table ronde autour d’un voyage dans le temps en compagnie d’une partie de la famille, pour raconter une époque où Big Rom n’était encore que Baby Rom. La véritable histoire de Romelu Lukaku.

Romelu Lukaku est un gagneur, soyez-en sûrs. Et pour ceux qui ne nous croient pas, écoutez les témoignages des membres de sa famille. « On est tous des gagnants mais Romelu, c’était quelque chose. Surtout à la PlayStation », raconte Laury, le neveu de Big Rom’ dans le dernier numéro mensuel de Sport/Foot Magazine. « Je me souviens qu’à son arrivée à Chelsea, il habitait au bord de la Tamise et de l’autre côté du fleuve, il y avait la maison de Mousa Dembélé. Souvent, on se retrouvait pour jouer à FIFA. Romelu était doué, et il aimait bien le dire. Il n’arrêtait pas de répéter qu’il nous battait tous. Donc, on lui a lancé un défi. Chez Mousa, il a dit que s’il perdait un match, il rentrerait jusque chez lui à pieds nus », poursuit Laury.

« Il nous battait les uns après les autres, puis il a fini par prendre trois buts contre un de mes amis. Chez nous, trois buts encaissés, c’est perdu. Romelu n’en croyait pas ses yeux. Nous, on était fous. On a commencé à courir dans tous les sens. Romelu était au sol, à genoux, la tête dans les bras. Il n’y croyait pas. Tout le monde était trop heureux, il y avait quelques amis qui glissaient sur les genoux, à la Mbappé, d’autres qui sautaient de joie, qui criaient, qui lui marchaient sur le dos… Une scène inoubliable! », se rémémore le neuveu de Romelu Lukaku.

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« Et il est rentré à pieds nus? », demande Nelly, sa marraine.

LAURY: Non, il ne l’a pas fait évidemment (tout le monde éclate de rire).

LA TANTE SÉRAPHINE : Romelu avait l’esprit de gagnant, mais il pouvait accepter de perdre. Il savait rester calme dans la défaite en tout cas. Il prenait sur lui.

NELLY : Dans le foot, il avait parfois l’air d’être très solitaire.

LAURY: En équipe nationale, à l’époque où c’était Benteke qui jouait, ce n’était pas toujours facile pour lui. Là, on s’appelait souvent, ça l’aidait à évacuer certaines choses. Parce qu’en équipe nationale, tu es en groupe, mais quand tu te retrouves dans ta chambre, la solitude te joue des tours.

NELLY : Ce n’était pas son genre d’aller parler avec ses coéquipiers quand ça n’allait pas bien. Il était plutôt du style à se renfermer dans sa chambre et à appeler la famille pour partager ses émotions.

L’ONCLE PIERRE : Forcément, il y a eu des moments où ça allait un peu moins bien pour lui. Quand il ne jouait pas à Chelsea, il appelait souvent ses parents. Surtout sa maman.

LAURY: Sa maman, c’est son repère depuis toujours.

PIERRE : Dans ces moments-là, elle lui disait toujours: «Tu dois bien t’entraîner hein, il faut montrer à l’entraîneur ce que tu vaux!»

NELLY : Par contre, je pense qu’il n’a jamais douté de sa réussite. Il faut dire que tout a toujours été vraiment très vite.

Une interview avec la famille de Romelu Lukaku à lire en intégralité dans notre mensuel du mois de janvier et son dossier formation. Ou à retrouver sur notre site internet dans la Zone +

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