© BELGA/Nicolas Lambert

Deux matches à huis clos infligés au Standard pour les incidents à Malines

La Commission des litiges de l’Union belge a infligé mardi au Standard une sanction de deux matches à huis clos, et une amende de 5.000 euros, suite aux incidents qui se sont produits à Malines le 20 novembre dernier en championnat. Le Standard s’était incliné 2-1.

Le Match Delegate, la personne désignée par l’Union belge pour faire rapport d’éventuels incidents de match, a constaté qu’un supporter du Standard avec jeté un objet sur le terrain à la 45e minute et qu’une minute plus tard un fumigène avait atterri près du point de corner, a justifié la Commission.

En raison du caractère répétitif de ce genre d’incidents, la Commission des Litiges a décidé d’infliger un match à huis clos au Standard et de lever le sursis qui pesait sur la tête du Standard depuis mars dernier (jusqu’en mars 2017) et prononcé lors de la décision concernant les incidents de Charleroi/Standard du 20 octobre de la saison dernière.

« La Commission a estimé qu’il était nécessaire de donner un signal clair au Standard. Vu le caractère répétitif des faits et le passé disciplinaire du Standard, la Commission a suivi les recommandations du parquet », a justifié la Commission des Litiges dans ses attendus. Il n’y avait aucun représentant du Standard à l’audience.

En conséquence, le club liégeois devra disputer deux matches à huis clos, à moins qu’il n’obtienne gain de cause en appel. Ce que peut encore faire le Standard devant la Chambre d’appel de la Commission des litiges qui statuerait dans ce cas vendredi.

Le 13 décembre, la Commission des Litiges devra se prononcer sur les incidents ayant provoqués l’arrêt du match entre Charleroi et le Standard dimanche (1-3) à la 68e minute en raison du comportement des supporters des deux clubs.

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