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David Hubert: « Tout est là pour faire d’OHL un pensionnaire du top 6 »

Frédéric Vanheule
Frédéric Vanheule Frédéric Vanheule is redacteur bij Sport/Voetbalmagazine.

Le capitaine de 32 ans d’OHL tempère l’euphorie qui règne au sein de l’équipe promue, qui continue à faire sensation en D1A.

1. OHL a obtenu deux nouveaux joueurs de Leicester City, le médian Andy King et le défenseur Filip Benkovic. Ces arrivées étaient-elles nécessaires?

L’objectif est d’engendrer une plus-value à chaque transfert. Nous avons une expérience positive avec Kamal Sowah. Après trois ans, il marque l’équipe de son empreinte. On n’a évidemment jamais de certitude, mais les deux clubs ont un énorme bagage sportif. Jusqu’à présent, leur collaboration est parfaite.

2. Avec Anderlecht, OHL est le club de D1A qui a aligné le plus de joueurs, 32, jusqu’à présent. Qu’est-ce que cela signifie?

Que nous vivons une saison spéciale, surtout sur le plan physique. Tout le monde connaît notre histoire: notre préparation chaotique pour la Pro League, en pleine pandémie. Ça exige énormément d’énergie mentale et physique. Nous essayons donc d’exploiter au maximum tout notre noyau. Au début, on a déploré pas mal de blessures, certaines très longues. Nous avons donc été contraints de changer l’équipe. Tout ça prouve que chacun peut être important. Il y aura de toute façon des occasions: chacun doit être prêt à aider l’équipe. Le rythme fou des mois de décembre et de janvier nécessite de disposer d’un noyau étoffé. Le club attache beaucoup d’importance au repos, à la récupération et à la prévention des blessures. Nous avons recours à un monitoring individuel très développé, sur différents plans.

3. Pourquoi OHL n’ose-t-il pas parler ouvertement des PO1, et donc d’une place parmi les quatre premiers cette saison?

Allez, soyons francs. Qui s’attendait à voir Louvain aussi haut? Personne, quand même? Nous occupons une belle place, mais notre objectif était de faire aussi bien que possible, sans plus. Nous n’avons aucune obligation. Attendons de voir si nous sommes capables de nous maintenir à cette place ou de faire mieux. Janvier nous apportera des réponses. L’expérience m’a appris à tempérer l’euphorie. D’ailleurs, c’est parfois mon boulot. D’un autre côté, initier un flow positif ne peut pas faire de mal.

Leicester City lutte chaque année pour un billet européen en Angleterre. OHL doit y parvenir également.

David Hubert

4. Marc Brys estime qu’un titre est possible d’ici trois à cinq ans, grâce au soutien du groupe King Power. Partages-tu son opinion?

Plutôt, oui. Je suis désormais un des anciens, puisque je suis arrivé au club en août 2017, juste après la reprise. J’ai vu tout changer, de A à Z. J’ai vu ce que le groupe investissait dans le club, ce qu’il lui apportait concrètement. Il me semble qu’il procède comme il le faut. Tout se déroule de manière structurelle et je crois aussi à cette vision à long terme. Tous les ingrédients sont présents pour muer ce club en pensionnaire du top 6 et lui permettre de réaliser des exploits de temps en temps, à la Leicester City. Ce club lutte chaque année pour un billet européen en Angleterre. OHL doit y parvenir également.

5. Tu es considéré comme le relais du staff technique sur le terrain, depuis ton poste de médian défensif, mais tu arrives en fin de contrat. Qu’espères-tu en cas de prolongation?

Je ne sais pas. Je connais mon rôle. Je le remplis avec beaucoup de plaisir, car il est taillé à ma mesure. Je souhaite évidemment participer à la progression du club et je suis ouvert à un séjour plus long, mais il n’y a pas encore eu d’entretiens officiels à ce propos. En janvier, on fait le tour de la situation, c’est la priorité. J’espère évidemment avoir des garanties, ça me paraît tout à fait normal. Mais je suis dans le milieu depuis assez longtemps pour savoir que les bonnes prestations ne passent pas inaperçues et sont automatiquement récompensées.

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