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Anderlecht : Hasi (bientôt) écarté ?

Anderlecht réalise son plus mauvais bilan comptable en championnat depuis la saison… 1998-1999. Mais est-ce assez que pour mettre Hasi à la porte ?

Cette année, le Sporting d’Anderlecht ne semble pas vivre une saison compliquée avec une troisième place au classement après 29 journées de championnat et une qualification en 8e de finale de l’Europa League. Pourtant, il suffit de creuser un petit peu les récents résultats des Bruxellois pour découvrir qu’un mal-être s’est installé au sein du club.

En effet, les Mauves affichent leur pire bilan comptable depuis… 17 saisons ! Avec 52 points en 29 matchs, les Bruxellois ont cinq unités de moins que l’année dernière et 18 de moins si on compare cette saison par rapport à l’année 2003-2004.

Anderlecht, c’est également un bilan d’un point sur neuf, 14 victoires pour 10 nuls et défaites, soit un pourcentage de victoire de 48%… Et si les résultats mauves sont mitigés cette saison, ils sont carrément « mauvais » en déplacement puisque Besnik Hasi et ses troupes ont remporté 5 matchs pour 5 nuls et 5 défaites. Néanmoins, les Anderlechtois peuvent s’estimer « heureux » de voir leurs concurrents réaliser une saison également « médiocre » et ainsi de ne pas se voir distancé outre-mesure, si ce n’est par Bruges (9 points).

Durant la saison 2013-2014, exactement à la même période, soit après 29 journées, John van den Brom avait été limogé. En cause ? Un mauvais bilan de… 54 points, soit deux de plus qu’Hasi à l’heure actuelle ! Pourquoi Besnik est-il toujours là ? Il ne fait aucun doute qu’il le doit à sa qualification face à l’Olympiakos pour les 8e de finale de l’Europa League. Les Mauves affronteront le Shakhtar Donetsk ce jeudi, dans le cadre du match aller. Un mauvais résultat pourrait amener la direction anderlechtoise à remplacer le coach.

D’autant que ce serait le moment ou jamais d’agir de la sorte. Le dernier match de la phase classique pourrait servir de véritable test pour un nouvel entraîneur tandis qu’une éventuelle défaite ne ferait perdre qu’un point et demi au club (les points sont divisés par deux en play-offs 1). Les choses seraient plus délicates si Anderlecht subissait les foudres courtraisiens et s’enfonçait dans la crise. Remplacer un coach lors d’un match de play-offs contre une grosse équipe comme premier exercice serait « suicidaire ».

Quentin Droussin

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