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Anderlecht : Gillet suspendu 4 matches, Deschacht blanchi

La Commission des litiges a infligé quatre rencontres de suspension à Guillaume Gillet (Anderlecht), poursuivi sur base des images télés de la demi-finale retour de Coupe de Belgique face au Racing Genk. Elle n’a par contre rien retenu contre Olivier Deschacht, exclu face à La Gantoise le week-end dernier.

Guillaume Gillet, qui devra également payer 400 euros d’amende, manquera donc les quatre premiers matchs des play-offs: face à Genk (1er avril), le Standard (6 avril), le Club de Bruges (14 avril) et Lokeren (17 avril). Anderlecht peut aller en appel, un appel qui serait normalement traité le vendredi 29 mars.

Gillet était poursuivi pour un tackle à hauteur du tibia de Steeven Joseph-Monrose. Sa sanction se découpe en deux parties: deux rencontres pour le geste en lui-même et deux rencontres avec sursis suite à une semelle sur Dejaegere (Courtrai) en décembre qui deviennent effectives.

Comme le procureur Pierre Haubursin l’a souligné, la Commission des litiges estime que Gillet n’a pas voulu blesser son opposant, ce qui n’enlevait rien au caractère dangereux de l’intervention. Selon Me Spreutels, « on est loin ici d’un tackle assassin comme on peut en voir. »

« Ce n’est pas parce que Guillaume Gillet a été l’auteur de deux interventions répréhensibles en un laps de temps réduit qu’il est devenu un joueur qui ne respecte plus rien », a poursuivi l’avocat d’Anderlecht. « Estimez-vous qu’il mérite 4 matchs de suspension? Qu’un match de Coupe doit le priver de quatre matchs en play-offs? » Deux questions auxquelles la Commission des litiges a répondu par l’affirmative.

Olivier Deschacht blanchi

Deschacht a été exclu dans les arrêts de jeu face à La Gantoise pour « une gifle », selon le rapport de l’arbitre, adressée à David Hubert.

« Cette exclusion est une incompréhension pour Olivier Deschacht », a plaidé Me Spreutels. « Il aurait « senti » David Hubert dans son dos… Qu’on m’explique ce que signifie « sentir » un joueur! Et si quand bien même c’était le cas, à aucun moment il ne regarde son adversaire, il ne pouvait donc pas savoir où il se situait. »

La Commission des litiges a notamment tenu compte du casier irréprochable du joueur, qui n’a plus reçu le moindre carton depuis 2008 (avant ce week-end).

« Peut-être que je ne me suis fait un peu trop large lors de cette action, mais à aucun moment je n’ai voulu adresser un coup », a déclaré Deschacht. « Je ne savais pas où se situait Hubert. Si j’ai parlé avec lui après le match? Non, j’étais trop furieux que le rêve de réaliser une carrière sans carte rouge s’envole. »

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