© BELGA

9e journée: le VAR n’a eu raison que deux fois sur cinq

Le patron des arbitres Johan Verbist se montre sévère quant à l’efficacité de l’assistance video (VAR) le week-end passé lors de la 9e journée de la Jupiler Pro League de football. Selon ses analyses le « Video Assistant Referee » n’aurait en effet eu raison que deux fois sur cinq, une de ses trois erreurs ayant en outre directement influencé le résultat. C’est la deuxième semaine consécutive que le bulletin hebdomadaire du VAR est négatif.

Les deux bons points d’abord: la carte rouge du Trudonnaire Cristian Ceballos à Anderlecht (0-0), où il a violemment tacklé Alexis Saelemaekers, et le but annulé du capitaine d’Eupen Luis Garcia qui avait contrôlé la balle de la main à Courtrai (1-3). « Des interventions correctes », tranche sans équivoque Verbist. Mais une décision erronée de l’arbitre Jan Boterberg que le VAR aurait dû lui signaler a par contre précipité la défaite de l’équipe locale dans le même match disputé au Stade des Eperons d’Or. Eupen n’aurait en effet pas dû bénéficier d’un penalty (transformé par Garcia) pour une poussée de Brendan Hines-Ike sur Mamadou Fall. « Juste devant le grand rectangle », a constaté Verbist. « Mais le VAR qui aurait dû se manifester est resté muet ».

Genk a également hérité d’un penalty imaginaire contre Zulte Waregem (4-0). L’arbitre Nathan Verboomen a en effet sanctionné un hands de Davy De fauw à la dernière minute. « C’est la balle qui vient heurter son bras, de surcroît bien replié le long du corps », déplore Verbist. « Ici encore, le VAR n’a pas avisé l’arbitre de son erreur, dont Leandro Trossard n’a cependant pas su profiter pour donner au score des allures de forfait. »

Enfin à Mouscron – Waasland-Beveren (0-3), Verbist fustige « une intervention injustifiée du VAR » qui a incité l’arbitre Bert Put à accorder un penalty à Selim Amallah, tombé après avoir perdu son duel avec le défenseur visiteur Milan Massop. L’arbitre avait laissé jouer, mais a été rappelé à l’ordre par le VAR, et a finalement accordé le pénalty trois minutes après la phase controversée. « Il n’y avait pourtant pas de faute », condamne Verbist. « Heureusement que Davy Roef arrête le tir de Dimitri Mohamed, et permet ainsi à son équipe de remporter sa première victoire de la saison… »

Contenu partenaire