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Sergio Ramos, la tête qui manquera au Real Madrid

Fabien Chaliaud Journaliste

En 16 années à Madrid, Sergio Ramos aura remporté 22 titres et marqué un nombre important de buts providentiels grâce, notamment, à son incroyable jeu de tête.

Sergio Ramos a été formé au FC Séville et c’est dans ce club qu’il effectuera ses débuts professionnels lors de la saison 2004-2005. Arrivé la saison suivante en tant que défenseur latéral au Real Madrid, l’Andalou avait reculé vers la ligne arrière au cours de ses années d’écolage à la Ciudad Deportiva Palacios. Il était d’abord attaquant et ce passé offensif s’est fait ressentir dans le nombre de buts impressionnant (101) qu’il a inscrit au cours de ses 16 années au Santiago Bernabeu.

Sa longue crinière à laquelle s’est ajoutée une barbe de plus en plus touffue au cours des années a catapulté bon nombre de ballons aériens dans les filets adverses. Retour sur les réalisations les plus importantes de celui qui a fait ses adieux au Santiago Bernabeu.

L’amour des pattes gauches

Son premier but sous les couleurs Merengue lors d’un déplacement à l’Olympiacos donne déjà le ton sur la suite de sa carrière. La patte gauche du chauve Raul Bravo, qui arpentera sous la vareuse du Beerschot les terrains de Pro League pendant une dizaine de matches, trouve la tête de celui qui porte déjà le numéro 4 du récent retraité Fernando Hierro, capitaine emblématique des Merengue. Mais ce soir là, le goal de Sergio Ramos ne rime pas encore avec résultat puisque le Real s’incline en terres grecques face au talent de Rivaldo.

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Un ballon donné par un gaucher, une tête de Ramos: le schéma semble s’inscrire dans la durée. Illustration le 10 mars 2007 lors d’un Clasico disputé au Camp Nou. Il reste un peu plus d’un quart à jouer lorsque les Galacticos héritent d’un coup décalé sur la droite. Les trajectoires de balle dessinées par le pied gauche de Guti sont plus esthétiques que le blond peroxydé de sa tignasse. Encore une fois, la tête chercheuse de Ramos, entourée d’un bandeau blanc, est attirée par l’offrande et permet à l’équipe entrainée alors par Fabio Capello de prendre l’avantage (2-3). Mais c’était sans compter sur l’inévitable Lionel Messi qui ramènera la parité dans ce match mais pas le titre national à Barcelone. Sergio Ramos remporte sa première Liga avec le club de la capitale espagnole.

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La grande histoire d’amour avec les gauchers se poursuit. A croire que le crâne de l’Andalou semble attiré comme un aimant par leurs trajectoires de balle. Démonstration ce 4 février 2012 chez le voisin de Getafe. Un déplacement compliqué et comme souvent dans ces cas là, Sergio Ramos enfile son costume de super héros sur phase arrêtée. Coup de coin délivré de la gauche vers la droite par Mesut Özil et la tête du numéro 4 merengue fait le reste. Le Real Madrid sera champion d’Espagne à la fin de la saison, le troisième titre personnel de Ramos.

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Modric, fournisseur de la cour

Mais la connection entre Ramos et les donneurs de phases arrêtées ne se limite pas qu’aux gauchers. Luka Modric est aussi un orfèvre en la matière et quand il s’agit de faire mal au FC Barcelone, le Real peut toujours compter sur son numéro 4 qui offrira de la tête un deuxième Clasico en une semaine aux Merengue qui remporteront la Copa del Rey à la fin de cet exercice 2012-2013.

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Le 29 avril 2014, le Real Madrid se déplace au Bayern Munich, désormais dirigé par Pep Guardiola dont le tiki taka fut le cauchemar merengue quelques années auparavant. Fort de sa victoire acquise 1-0 à Madrid, le Real donne une véritable claque au Rekordmeister. Sergio Ramos y va de son doublé dont deux coups de casque rageurs au second poteau. Le premier après un coup de coin botté par le métronome des Balkans, le second, après un caviar de coup franc délivré par la patte gauche soyeuse d’Angel Di Maria.

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Sauveur d’une finale de C1

La finale de la Champions League 2014 semble bien mal embarquée pour une Casa Blanca opposée à son voisin de l’Atlético. Dans les airs, les Colchoneros possèdent dans leurs rangs le général Diego Godin. C’est lui qui surprend Ramos pour placer ses couleurs aux commandes. Le temps file, le Real patine puis une nouvelle fois, la connection Modric-Ramos se rétablit dans les dernières secondes du temps réglementaire. Le capitaine du Real prend cette fois l’ascendant sur Godin, crucifie Thibaut Courtois, et offre des prolongations inespérées à son équipe qui émergera finalement au terme des 120 minutes (4-1). La Coupe aux grandes oreilles revient enfin dans la capitale espagnole. Sergio Ramos ne sait pas encore que trois autres vont venir garnir son l’armoire personnelle à trophées.

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Quelques mois plus tard, lors de la finale du mondial des clubs contre San Lorenzo, on retrouve le même duo croato-espagnol à la passe et à la finition. Les vieilles recettes pour gagner des coupes, Sergio Ramos les maîtrise à la perfection.

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Une patte droite habile sur pénalty, mais aussi sur coup franc

Mais quand il n’est pas à la réception d’une phase arrêtée, Sergio Ramos aime aussi montrer qu’il a de la dynamite dans sa patte droite. Illustration lors de la saison 2013-2014 à l’occasion d’un déplacement à Valladolid. Un coup franc à 25 mètres légèrement excentré à gauche du but de laPucela et le capitaine du Real profite de l’absence de Ronaldo pour expédier le cuir dans la lucarne. De quoi faire grimacer un CR7 plus habitué à voir ses tentatives finir dans le mur ou largement au-dessus. Ramos attendra aussi le départ du Portugais pour devenir le spécialiste des onze mètres, avec là aussi une belle réussite.

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Avant de s’installer définitivement dans l’axe central du Real, Sergio Ramos a longtemps arpenté le flanc droit. Avalant les kilomètres, multipliant les montées et les centres, l’Andalou fait aussi étalage de la précision de sa frappe lors d’une victoire acquise 1-5 sur la pelouse du Mestalla à Valence (saison 2007-2008). Les Merengue sont en démonstration et plantent le 3e but de la soirée après que Ramos lancé en position d’ailier arme une frappe croisée imparable hors de portée de Timo Hildebrand.

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