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Roberto Martinez: « Ca aurait été une honte de rompre notre relation avant l’Euro »

Noé Spies
Noé Spies Journaliste au Vif

Roberto Martinez s’est exprimé sur sa prolongation avec les Diables rouges jusqu’en 2022.

Dans une conférence de presse entièrement digitale, réalisée à distance avec Peter Bossaert et Mehdi Bayat, Roberto Martinez, depuis son domicile à Wigan, a fait part de son ressenti suite à sa prolongation de contrat avec l’équipe nationale belge. « Je suis très très heureux », dit-il d’emblée.

« C’est un projet ambitieux et excitant. Avec le report de l’Euro, ce n’était pas le moment d’arrêter. Cela aurait été une honte de rompre cette relation avant que l’Euro soit fini », a lâché le coach espagnol.

Roberto Martinez est aussi revenu sur son rôle de directeur technique qu’il occupe en plus de celui de sélectionneur fédéral. « Etre directeur technique, c’est vraie opportunité. Cela permet de travailler sur le développement des jeunes joueurs mais aussi des joueurs confirmés pour plus tard. D’ailleurs, je suis certain que beaucoup de Diables deviendront entraîneurs par la suite. »

A la question de savoir si le Roberto Martinez « directeur technique » serait prêt à virer le Roberto Martinez « sélelectionneur », le Catalan a subtilement esquivé: « J’espère que le directeur technique sera satisfait du travail réalisé par l’entraîneur », sourit-il.

Peter Bossaert, CEO de l’Union belge, s’est lui aussi dit « très fier de prolonger Martinez ». Avant d’ajouter que le coach espagnol est « plus qu’un entraîneur, il prépare déjà la prochaine génération. C’est un travail sur le long terme. On met en place un projet pour améliorer la structure du football belge dans sa globalité, et l’objectif est de rester dans le top 10 du classement Fifa durant les 10 prochaines années ».

Roberto Martinez est plus qu’un entraîneur.

Mehdi Bayat, président de l’Union belge, semblait lui aussi enchanté : « C’est un grande fierté. Dès notre première rencontre, on a tout de suite eu un ‘crush’ avec Roberto Martinez. Il fait l’unanimité, et le travail accompli nous donne l’envie de continuer avec lui. La professionnalisation de la fédération est en cours. Avec Peter Bossaert, nous avons un plan très clair. » Bayat insiste sur le travail de fond réalisé par Martinez : « Il ne faut pas simplement regarder les résultats sportifs. En dehors, il y a tout le travail préparatoire mis en place par Roberto. On travaille en pensant à l’avenir. »

Niveau objectifs, le président de l’UB vise déjà la Coupe du monde 2022 : « L’ambition est d’y faire mieux que la dernière fois », et donc, d’aller en finale, au moins.

On le sait, Roberto Martinez a reçu quelques coups de fil de grands clubs, intéressés par ses services. Questionné à ce sujet, l’Espagnol botte en touche : « Il faut regarder ce qu’on a maintenant. Le job n’est pas totalement fait. L’objectif est de construire le futur, avec un plan solide. Maintenant, on doit se concentrer sur la Nation’s League et les prochaines qualifications pour la Coupe du Monde 2022 ».

Clause de départ ou pas, il y a toujours eu un ‘gentleman agreement » entre Martinez et la fédération.

Autre point abordé dans cette visioconférence, la possible clause de départ dans le nouveau contrat de Martinez,qui lui permettrait de quitter le navire des Diables si un gros poisson revient à la charge. Mehdi Bayat évoque la possibilité à demi-mot. « Clause ou pas, il y toujours eu un « gentleman agreement » entre Martinez et la fédération. Dès qu’il y a eu contact avec un club, il nous en a parlé. Il y a une grande confiance. Si une séparation doit avoir lieu, elle se fera de manière élégante. »

On l’a compris, les maîtres-mots sont confiance et projet à long terme. Pour fêter ce nouveau bail, à distance, Roberto Martinez va faire des grillades. « On annonce une journée très chaude en Angleterre, donc je vais faire un barbecue pour fêter ça ». La génération dorée, encore et toujours…

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