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PSG: les 3 raisons de croire à la victoire en Champions League

Neymar enfin au sommet de son art à Paris, un groupe soudé, les renforts à venir de Keylor Navas et Marco Verratti: le PSG, qualifié mardi pour la finale de la Ligue des champions, a des raisons de croire au sacre.

Impériale contre le novice Leipzig (3-0), l’équipe de Thomas Tuchel a envoyé un signal: qu’importe si le Bayern Munich, grand favori de la compétition, ou Lyon, son rival français, se dresse sur son chemin dimanche (21h00) à Lisbonne, le PSG abordera ce rendez-vous historique sûr de sa force.

Neymar, symbole d’une attaque de feu

« Deux années de suite avec des blessures à des moments cruciaux, importants pour moi et notre équipe. Aujourd’hui, je suis entier, sans blessure, en mesure d’aider mes coéquipiers de la meilleure façon possible. Je suis trop heureux, très heureux… très heureux! »: le soulagement de Neymar, dans un post Instagram, est à la hauteur de l’attente qu’il suscite depuis son arrivée en 2017.

Recruté contre la somme record de 222 M EUR en provenance de Barcelone, le N.10 brésilien n’a jamais été en mesure de briller lors des matches européens cruciaux en raison de deux graves blessures au pied. Une « malédiction » qui l’avait même poussé à vouloir précipiter son départ l’été dernier.

Finalement resté à Paris, « Ney » s’est mis en tête de prouver qu’à 28 ans, l’heure était enfin venu de s’imposer comme le nouveau meilleur joueur de la planète. Même s’il n’a toujours pas marqué, il a été le joueur marquant de ce « Final 8 » inédit avec ses dribbles infernaux et ses inspirations géniales.

Mieux, sa complicité avec Kylian Mbappé et Angel Di Maria laisse entrevoir une attaque de feu prête à livrer son bouquet final dimanche.

« On est entré dans l’histoire (mardi) mais on ne veut pas s’arrêter là, on en veut plus… Partons à la recherche de la coupe, de la grande oreille, du TROPHÉE! », a-t-il encore écrit.

Un groupe uni et en mission

Depuis le déclic de Dortmund en mars, les échanges ininterrompus lors du confinement sur WhatsApp et les fêtes d’anniversaires à répétition, le PSG a su créer un esprit de famille inédit autour d’un pacte commun: remporter la C1 à l’occasion du cinquantenaire du club.

L’ancienne gloire Valdo, l’une des rares personnes extérieures à avoir pu rencontrer l’effectif parisien dans son hôtel lisboète malgré les contraintes sanitaires strictes, confirme ces ondes positives.

« Ce que j’ai ressenti, c’est l’amour des joueurs les uns avec les autres. Ils sont vraiment soudés entre eux. Et aussi la complicité entre les joueurs et leur entraîneur », a-t-il confié à l’AFP avant la demi-finale.

Kylian Mbappé, sacré champion du monde à l’âge de 19 ans, dresse même un parallèle entre l’aventure européenne du PSG et l’épopée de l’équipe de France lors du Mondial-2018 en Russie.

« On a réussi à créer un groupe, chacun connaît son importance et apporte sa pierre à l’édifice. Cela dépasse le stade du terrain, on fait beaucoup plus d’activités ensemble. Peut-être que pour certains c’est trop, mais je pense que c’est comme ça qu’on gagne », a-t-il déclaré mardi.

« C’est plus facile de courir pour un copain, de faire les sacrifices, quand vous l’appréciez. C’est valable dans le football et dans n’importe quel travail, a-t-il ajouté. Après, est-ce que cela va nous faire gagner? Je ne sais pas, mais cela va sûrement y contribuer. »

Navas et Verratti, renforts de poids

L’incroyable série noire des blessures avant et pendant la compétition aurait pu pourtant tout gâcher.

De Mbappé, victime d’une entorse à la cheville le 24 juillet, à Marco Verratti, blessé au mollet le 4 août, les forfaits majeurs n’ont cessé de s’accumuler avant l’ouverture du « Final 8 ». Même Thomas Tuchel, blessé le 7 août au pied, n’a pu y échapper !

Lors du quart de finale contre l’Atalanta Bergame (2-1), c’était au tour de son gardien Keylor Navas, triple vainqueur de la Ligue des champions (2016, 2017, 2018), d’être victime d’une lésion musculaire.

Si son remplaçant Sergio Rico a été à la hauteur contre Leipzig, les motifs d’espoir existent pour que le Costaricien soit de retour pour la finale.

Idem pour Verratti, entré en jeu à la 83e minute pour se remettre en jambes. Deux renforts de poids bienvenues pour pouvoir jouer sa chance à fond !

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