Retour sur le départ d’Anderlecht de Roméo Lavia: « La seule chose en plus que nous aurions pu faire aurait été l’intervention du Roi »

Roméo Lavia fait partie de ces grands talents passés par les catégories d’âge de Neerpede à avoir décidé de mener sa barque ailleurs avant même d’avoir disputé une minute avec l’équipe professionnelle d’Anderlecht. Jean Kindermans revient sur le départ à Manchester City du nouveau joueur de Southampton.

Pour un jeune doué, il y a deux façons de quitter Anderlecht. Soit par le hall d’accueil et la porte principale, soit par une porte dérobée. Roméo Lavia a choisi la première option. Et donc, il reste le bienvenu au club. Même si son départ a fait grincer des dents, autant que les fuites récentes de Rayane Bounida ou Eliot Matazo. Malgré un projet en béton et des discussions approfondies avec Jean Kindermans, Vincent Kompany, Craig Bellamy et aussi Roberto Martínez, le joueur et son entourage ont finalement décidé de partir en Angleterre, au terme de négociations qui ont duré plusieurs mois.
« La seule chose en plus que nous aurions pu faire aurait été de solliciter l’intervention du roi », ironise Kindermans. « Mais Roméo Lavia est parti en toute correction. Il savait très bien ce qu’il voulait. Par rapport aux normes en vigueur à Anderlecht, nous étions prêts à aller très loin dans nos propositions, que ce soit sur le plan sportif ou financier. Mais il a choisi un chemin plus compliqué en partant à City. Il s’est demandé dans quel club il avait les meilleures chances d’arriver très vite en équipe A et il pensait que ce serait plus simple là-bas. Il n’en a pas fait une question d’argent. »
Chaque année, le Sporting doit laisser filer une ou deux pépites qui pensent que l’herbe est plus verte à l’étranger. Et chaque fois qu’il y a un départ qui fait mal, les gens de Neerpede se posent la même question: ont-ils tout fait pour conserver le joueur concerné? « Très souvent, la réponse est oui. Nous leur montrons des chiffres qui prouvent que l’espoir de se révéler à l’étranger est beaucoup plus mince qu’en restant chez nous. Mais nous devons régulièrement composer avec des parents convaincus que leur gamin va réussir ailleurs. Nous ne pouvons pas les laisser raisonner comme ça, mais une fois que nos limites sont atteintes, nous sommes obligés de nous incliner. »

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