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Philippe Clement tempère: « On a toujours notre sort en mains »

« On a toujours notre sort en mains », a souligné l’entraîneur du Racing Genk Philippe Clement, après la défaite, 3-2, de son équipe au Club Bruges, dimanche au Stade Jan Breydel, à l’issue du match au sommet de la 8e des dix journées des playoffs 1 de la Jupiler Pro League de football. Genk a même été virtuellement champion de la 4e minute, et l’ouverture du score par Sébastien Dewaeest, à l’égalisation signée Hans Vanaken à la 53e…

« On a évidemment entamé cette rencontre de la meilleure des façons », a commenté le coach de Genk. « Mais après on n’a plus assez joué au football. Notre jeu offensif n’était pas suffisant. Il n’y avait pas assez de construction. On cherchait trop et trop vite la longue passe décisive. C’était un match de combat avec peu d’occasions. Parce que comme moi, Ivan Leko avait demandé à son équipe de presser haut. Le tournant de la rencontre c’est quand Ito manque le 0-2 en contre-attaque juste après le repos, et ne remet pas bien le ballon en retrait à Trossard. Il y avait moyen de mieux faire, sur cette phase. Après à 2-1, on a commencé à douter, alors que Bruges était survolté par son public déchaîné. Mais finalement c’était quand même très serré jusqu’à la dernière seconde, avec cette tête de Samatta sur le piquet à 3-2. Si elle va dedans, l’ambiance dans les deux camps serait maintenant très différente… »

Genk sous pression

Le Racing Genk va à présent devoir prendre quatre points sur six à Anderlecht et contre le Standard.

« Oui mais Bruges est obligé de faire un six sur six, et ce ne sera pas si facile pour eux », estime Clement. « Si vous repasser le film de la fin du match d’aujourd’hui, vous verrez que Genk est toujours une équipe qui a du répondant. Elle n’était et n’est pas du tout abattue par ce qui est arrivé. Il y a de la déception bien sûr, mais perdre ici à Bruges n’est pas une inquiétante contre-performance. On est prêt et motivé pour la suite. C’est quand même très important d’avoir toujours notre sort en mains », conclut le T1 de Genk.

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