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Pays-Bas – Costa Rica: les Oranje rêvent d’un nouvelle finale, mais « ça ne s’annonce pas si simple »

Les Pays-Bas, qui rêvent d’atteindre la finale d’un Mondial pour la quatrième fois, et la deuxième d’affilée, devront d’abord se défaire de l’inattendu Costa Rica porté par son incroyable gardien Keylor Navas, samedi (22 heures belges) en quart à Salvador.

Nul doute que les duettistes Arjen Robben et Robin van Persie se lanceront à l’assaut de celui qui est devenu un héros à San José après ses exploits tour à tour face à l’Uruguay, l’Italie, l’Angleterre et la Grèce. « Nous sommes favoris, assume Robben. Mais nous avons analysé les matches du Costa Rica et, sincèrement, nous avons tous été très impressionnés. Ca ne s’annonce vraiment pas simple ».

Fausse modestie ou crainte réelle? Avec les Néerlandais, difficile de savoir, tant la confiance transpire d’un effectif refroidi seulement par l’annonce du forfait de Nigel de Jong pour le reste du tournoi.

Blind pour De Jong?

« Ce sera un manque énorme », selon Wesley Sneijder, le meneur de jeu, qui profitait du travail de ratissage du joueur du Milan AC pour mieux lancer les flèches Robben et Van Persie. « Je fais confiance à Louis van Gaal pour trouver une solution à l’absence de Nigel, répond Robben. Tactiquement, le sélectionneur fait un travail extraordinaire depuis le début du tournoi ».

Si Van Gaal reste très secret sur ses intentions, il semblerait que Daley Blind soit appelé à quitter le côté gauche de la défense pour remplacer De Jong au milieu. Les Néerlandais, qui retrouveront l’Arena Fonte Nova où ils avaient battu l’Espagne (5-1) en début de tournoi, espèrent marquer « vite », selon Van Persie, pour éviter de s’exposer aux contre-attaques adverses.

Et, surtout, ils espèrent empêcher Navas, qui n’a encore concédé que deux buts, de prendre confiance au fil des minutes et des arrêts. Le gardien de Levante (Espagne) détient sans doute l’une des clés du match. Il sait que Robben, Van Persie, Sneijder, voire Huntelaar, risquent de le mettre régulièrement à l’ouvrage.  » Les Néerlandais sont favoris en raison de leurs antécédents. Mais dans un match tout peut arriver. Nous devons croire en nos chances, avec prudence et respect mais sans crainte », dit-il.

Les renseignements de Ruiz

« Personne ne pariait sur nous, tout le monde pensait que nous allions perdre dès le premier tour, sans le moindre point et après avoir encaissé beaucoup de buts. Ca nous a aidés et motivés. Nous croyons en nous-mêmes comme nous y avons toujours cru », souligne-t-il.

Les Oranje redoutent aussi le capitaine Bryan Ruiz, 28 ans, actuellement prêté par Fulham au PSV Eindhoven et qui connaît bien la Eredivisie, le championnat néerlandais, pour avoir évolué aussi au FC Twente durant deux saisons. « Bryan aura certainement été un excellent ‘agent’ pour son sélectionneur. Il sait comment fonctionne le foot néerlandais », explique son équipier au PSV Memphis Depay.

De fait, ce match est « spécial » pour Ruiz, qui ne cache pas son optimisme. « Les Oranje ont une grande équipe, mais pour être sincère, je dois dire que nous avons de bonnes chances de les battre. Je sais qu’après ce que nous avons fait ici, ils nous respectent et nous considèrent comme une sélection difficile à battre », estime le N.10 des « Ticos ».

Il confirme qu’il a beaucoup parlé de ses futurs adversaires avec son sélectionneur, le Colombien Jorge Luis Pinto. « Je connais les joueurs hollandais à la perfection. J’ai joué contre nombre d’entre eux. Bien sûr, l’entraîneur m’a posé des questions. Nous savons quel jeu ils peuvent proposer. Ce sera un match très intense », ajoute le joueur qui rêve d’une nouvelle surprise.

En cas d’exploit, ce sera une demi-finale, contre l’Argentine ou la Belgique.

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