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Mutko parmi 5 candidats pour 4 sièges européens au Conseil de la Fifa

L’ancien ministre russe des Sports et actuel vice-Premier ministre russe en charge du Sport, Vitaly Mutko est candidat à un nouveau mandat au sein de du Conseil de la Fifa, un « organe non-exécutif de surveillance et de stratégie » qui définit la vision de l’instance mondiale du football.

Mutko, également président du comité d’organisation du Mondial 2018 en Russie, figure en effet dans la liste dévoilée par l’UEFA mercredi, de cinq candidats briguant un mandat de 4 ans de représentant européen au Conseil de la Fifa. L’élection aura lieu le 5 avril prochain lors du 41e Congrès ordinaire de l’UEFA, à Helsinki. L’instance européenne devra à ce moment désigner quatre représentants appelés à figurer durant 4 ans au Conseil de la Fifa, ainsi qu’une autre personne qui devra remplacer Wolfgang Niersbach au sein de cet organe, pour un mandat de deux ans.

Ce dernier, sous le coup d’une suspension d’un an de toute activité liée au football, avait indiqué remettre son mandat avec effet immédiat le 16 décembre dernier, après avoir appris que son recours contre sa suspension avait été rejeté par le comité d’appel de la Fifa. Son mandat au Conseil de la Fifa devait initialement arriver à terme en 2019.

Les cinq candidats à l’élection du 5 avril, pour les 4 sièges à mandat complet, sont Mutko, mais aussi le Hongrois Sandor Csyani, le Chypriote Costakis Koutsokoumnis, le Monténégrin Dejan Savicevic et l’Islandais Geir Thorsteinsson. Csyáni, Koutsokoumnis, Savicevic et Thorsteinsson ne font actuellemnt pas partie du Conseil de la Fifa, où siège notamment le Belge Michel D’Hooghe. A noter que la Fifa doit encore vérifier l’éligibilité des 5 candidats.

Pour le mandat de deux ans, de remplacement de Niersbach, les candidatures sont encore ouvertes jusqu’au 5 janvier prochain. Les candidats aux mandats complets peuvent également s’y présenter.

Mutko (ou Moutko) fait partie des personnes citées dans le rapport McLaren comme présumés acteurs impliqués dans un vaste scandale de dopage dans le sport russe. Depuis la suspension de la fédération russe d’athlétisme (Araf) par l’IAAF, l’homme a tenu une ligne imperturbable et très controversée consistant à regretter les sanctions envers les sportifs russes convaincus de dopage et à accuser les instances internationales de manoeuvres anti-russes relevant du politique.

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