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Ligue des nations: Italie-Belgique, « petite finale » pour grands déçus

Avant la finale de la Ligue des nations Espagne-France dimanche soir à Milan, l’Italie et la Belgique, les battus des demies, tenteront d’atténuer leur déception lors d’une « petite finale » à Turin, revanche du quart de l’Euro remporté par les Azzurri (2-1).

« Troisième de la Ligue des nations, ça sert à rien, je ne sais pourquoi on joue ce match, ça va être plus un amical qu’autre chose », a grincé le gardien belge Thibaut Courtois juste après la défaite sur le fil contre la France (2-3) jeudi, au terme d’un match où les « Diables » ont impressionné pendant 45 minutes (2-0 à la pause) avant de flancher.

Une médaille de bronze en Ligue des nations n’est certes pas de nature à motiver des joueurs qui, pour la plupart, enchaînent les matches tous les trois/quatre jours avec leurs clubs, entre championnats et coupes d’Europe.

L’Italie, championne d’Europe, n’entend pas pour autant brader ce match à domicile, à la suite de sa défaite contre l’Espagne (1-2), premier revers après une série record d’invincibilité de 37 matches.

« Nous, on veut à coup sûr gagner », a assuré vendredi le milieu italien Manuel Locatelli, qui pourrait être titularisé à domicile, sur la pelouse de la Juventus au sein duquel il est déjà devenu important au milieu, moins de deux mois après son arrivée chez les Bianconeri.

« On tient à l’emporter pour repartir de l’avant et pour le classement Fifa », a-t-il ajouté.

– Bonucci suspendu –

L’Italie, remontée à la 5e place du baromètre mondial dominé par la Belgique, tient à défendre une place dans le Top 7, synonyme d’un statut de tête de série en avril lors du tirage au sort des groupes du prochain Mondial (la huitième tête de série sera le Qatar, pays organisateur).

Encore faut-il décrocher son billet: l’Italie disputera un match probablement décisif pour la première place de son groupe de qualifications contre la Suisse le 12 novembre à Rome (0-0 à l’aller).

« Maintenant, concentrons-nous sur novembre, on doit battre la Suisse et se qualifier pour le Mondial », a d’ailleurs exhorté mercredi le capitaine azzurro Giorgio Chiellini, appelant à la remobilisation après un post-Euro mitigé.

Depuis l’Euro victorieux, l’Italie n’a en effet gagné qu’un seul de ses quatre matches (5-0 contre la modeste Lituanie, pour deux nuls contre la Suisse et la Bulgarie, et la défaite contre l’Espagne).

Contre la Belgique, Roberto Mancini est privé de Leonardo Bonucci (suspendu après son exclusion mercredi) et devrait encore innover en attaque après le peu d’impact du trio Chiesa-Bernardeschi-Insigne tenté mercredi en l’absence des avant-centres Ciro Immobile et Andrea Belotti, blessés. Le jeune Giacomo Raspadori (Sassuolo) est pressenti en pointe.

Le sélectionneur belge Roberto Martinez devrait aussi faire tourner (Eden Hazard a quitté le groupe, blessé), trois jours après la déception contre les Bleus. Lui aussi a désormais dans le viseur la fin des qualifications et surtout le Mondial-2022 dans un an: nouvel objectif d’une génération dorée qui attend toujours un premier trophée.

alu/fbr/lrb

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