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Lewandowski-Falcao, duel d’avant-centres avec les Diables dans le viseur

Le groupe H du Mondial est sans doute celui que les Diables Rouges regarderont avec le plus d’attention. En cas de qualification en 8e de finale, l’adversaire des Belges sortira de cette poule composée de la Pologne, de la Colombie, du Sénégal et du Japon.

La Pologne, 10e du classement FIFA, est la tête de série de ce groupe. Alors qu’il est l’un des avant-centres les plus talentueux de sa génération, Robert Lewandowski découvrira, comme beaucoup de ses équipiers, la Coupe du monde. Les Blanc et Rouges n’ont plus participé au Mondial depuis 2006.

Mais l’équipe, qui comprend aussi des joueurs réputés comme Wojciech Szczesny, Kamil Glik ou Jakub Blaszczykowski, reste sur un excellent Euro 2016, où elle a atteint les quarts de finale, seulement éliminée par le Portugal, futur champion d’Europe, aux tirs au but.

La Colombie (FIFA 16) avait été l’une des équipes les plus séduisantes du Mondial 2014. Les Cafeteros avaient été éliminés en quarts de finale par le Brésil, pays organisateur. James Rodriguez était reparti avec le trophée du meilleur buteur et avait reçu, quelques mois plus tard, le Prix Puskas pour son but d’anthologie contre l’Uruguay en 8e de finale. Quatre ans plus tard, l’équipe dispose même d’un atout supplémentaire: Radamel Falcao. L’avant-centre avait manqué sur blessure l’édition 2014.

Le Sénégal (FIFA 28) avait marqué les esprits lors de sa seule participation en Coupe du monde, en 2002 : la victoire dans le match d’ouverture face à la France avait été le prélude d’un beau parcours jusqu’en quart de finale, faisant des Lions de la Téranga la deuxième équipe africaine à atteindre ce stade du tournoi. Le Sénégal se présente avec un effectif intéressant dont Sadio Mané est le joueur vedette. Autour de l’attaquant de Liverpool on retrouve entre autres Kalidou Koulibaly, Cheikhou Kouyaté, Keita Baldé ou encore Mbaye Niang.

Le Japon (FIFA 60) disputera sa cinquième Coupe du monde de suite. Depuis leur première apparition en 1998, les Blue Samourais n’ont jamais manqué au rendez-vous. L’incertitude est cependant de mise quand on sait que le sélectionneur Akira Nishino a pris la tête de l’équipe en avril dernier après le licenciement de Vahid Halilhodzic. Sans véritable star, le Japon possède des individualités intéressantes comme Maya Yoshida, Keisuke Honda ou Shinji Kagawa.

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