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Les meilleures déclarations de Mourinho: « Dieu doit me trouver génial »

José Mourinho, qui joue ce soir avec Chelsea une place en finale de la Ligue des Champions face à l’Atlético Madrid, a toujours été un bon client pour les journalistes. Florilège des déclarations de celui qui a mené les Blues à l’élite européenne en un minimum de temps.

« Je vais faire de mon mieux, tenter d’améliorer les choses et de créer une équipe qui reflète ma philosophie du football. Nous avons des footballeurs fantastiques et, désolé d’être arrogant, un tout grand entraîneur. Je crois qu’il y a des bons et des mauvais coaches, ceux qui ont du succès et ceux qui n’en ont pas. Je suis champion d’Europe et je pense que je suis un Special One. » (Lors de son premier passage à Chelsea, en 2004)

« Qu’on m’aime ou pas, je suis le seul coach à avoir remporté les trois principaux championnats. Alors, au lieu de dire The Special One, les gens pourraient m’appeler The Only One. » (Après le titre 2012 avec le Real, le Portugais tente d’obtenir un nouveau surnom, encore plus flatteur)

« Je suppose qu’Arsène Wenger est ce qu’on appelle un voyeur. Il observe les autres. Il y a des gens qui ont un énorme télescope chez eux, pour pouvoir scruter l’intérieur des autres. Wenger est de ceux-là. C’est une maladie. » (Mourinho défie Wenger en 2005, le manager d’Arsenal ayant fait des remarques sur les vues de Chelsea sur Ashley Cole, l’arrière gauche des Gunners)

« Si j’avais voulu une carrière plus facile, je serais resté à Porto. De belles chaises bleues, la Ligue des Champions, Dieu et après lui, moi. » (A la faveur de sa présentation, en 2010, comme entraîneur du Real Madrid)

« Pendant des mois, j’ai bloqué cinq heures par jour pour maîtriser l’italien afin de communiquer avec mes joueurs, la presse et les supporters. Claudio Ranieri travaille depuis cinq ans en Angleterre et il ne se donne toujours pas la peine de dire bonjour en anglais. » (Suite aux critiques de Claudio Ranieri, l’ancien entraîneur de la Juventus et son prédécesseur à Chelsea, lors de son premier mandat)

« Il n’a pas besoin de m’apprendre comment perdre une finale de Ligue des Champions 4-0. Je ne compte pas l’apprendre. » (Après les critiques de Johan Cruyff sur son style de jeu, Mourinho rappelle la défaite du Néerlandais, à la tête de Barcelone, face à l’AC Milan en 1994)

« Ricardo Carvalho semble avoir du mal à comprendre certaines choses. Il devrait peut-être passer un test de QI ou chercher un centre psychiatrique. » (Mourinho riposte quand son joueur se plaint dans la presse de son statut de réserviste)

« Comme vous le savez, William Gallas a passé de superbes vacances. J’espère qu’il s’est bien amusé en Guadeloupe. Je sais que c’est un endroit fantastique en été. C’est pour ça sans doute qu’il s’y est attardé. » (Le Français est absent pendant un voyage de préparation de Chelsea aux Etats-Unis)

« Je pourrais écrire 200 pages sur mes deux années à l’Inter Milan avec Mario Balotelli. » (A propos du plus grand enfant du football)

« Je préfère jouer à dix qu’attendre un joueur qui a raté le car. » (Il explique qui est le patron au Real)

« La seule option pour démolir ce mur aurait été d’utiliser un appareil Black & Decker. » (Concernant un match face à West Ham United, coaché par Sam Allardyce, coupable d’avoir joué un football du 19e siècle, selon Mourinho. Chelsea avait concédé un nul blanc ce jour-là)

« Ecoutez, je suis un entraîneur, pas Harry Potter. Il peut faire des miracles mais la magie n’existe pas dans la vie. C’est une fiction alors que le football est réel. » (Après son premier match de championnat avec le Real contre Majorque : 0-0)

« Comme on le dit au Portugal, ils ont pris le bus et l’ont mis devant le but. Ce n’était pas du football. On peut défendre et bien jouer mais ceci, c’était de la défense, rien que de la défense, dégager le ballon, se vautrer à terre et attendre le soigneur. Je n’aurais pas compris ça si j’avais dû payer 50 livres pour voir ce match. » (Jérémiades après un nul blanc contre Tottenham Hotspur en 2004)

« Pas assez de spectacle ? Ce n’est pas mon problème. Nous gagnons. » (Après les critiques sur son jeu défensif avec Chelsea, au début de la saison 2006-2007)

« La place de ma femme ? La huitième, au moins. C’est de la folie. Je n’ai rien à dire à la maison… » ( Réaction quand on lui dit qu’il est la neuvième personne la plus influente au monde)

« Si on tourne un film sur ma vie, George Clooney doit jouer mon rôle. C’est un acteur fantastique et ma femme trouve qu’il serait le candidat le plus approprié. » (Modeste, comme toujours)

« Dieu doit me trouver génial. C’est normal, sinon il ne m’aurait pas tant donné. J’ai une famille formidable et la carrière dont j’ai toujours rêvé. Je vais si bien que je ne peux que croire que Dieu m’admire beaucoup. » (A la question d’un journaliste lui demandant ce que Dieu penserait de lui)

« Il est difficile d’avoir du succès en football quand on a déjà un nom. Mon fils en fait l’expérience. Il n’est qu’un enfant mais il est déjà sous pression. C’est pour ça que j’admire tant Paolo Maldini : il est parvenu à s’extirper de l’ombre de son père. » (Un Mourinho sentimental sur le destin de son fils, gardien en équipes d’âge de Fulham)

PAR SÜLEYMAN ÖZTÜRK

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