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« Les joueurs ont exécuté le plan à la perfection », se félicite Martinez

Roberto Martinez a une nouvelle fois eu le nez fin sur le plan tactique vendredi soir lors du quart de finale victorieux face au Brésil à la coupe du monde de football en Russie. Le schéma du sélectionneur a en effet permis à la Belgique de s’imposer 1-2 face à la Seleçao et d’accéder à une historique demi-finale.

Les Brésiliens sont quelque peu passés à côté de leur première mi-temps, rentrant au vestiaire avec un retard de deux buts (0-2). Le sélectionneur fédéral s’est cependant bien gardé de prendre pour lui les éloges. « Les joueurs ont exécuté le plan à la perfection. Jusqu’à la dernière minute, c’est de ça dont il s’agit », a-t-il confié après le match. « Lorsque vous jouez contre le Brésil, vous devez essayer d’obtenir un avantage tactique. Le Brésil amène une barrière psychologique. Quand vous jouez le Brésil, c’est contre le maillot jaune et vert, cinq Coupes du monde… Ils ont de l’expérience et savent donc ce qu’ils doivent faire », a raconté Roberto Martinez.

« A côté de cela, vous jouez contre une équipe qui veut aussi la possession de balle.

Nous devions donc avoir un homme de plus au milieu de terrain. Il fallait être courageux pour changer la tactique dans un Mondial, c’était un pari et les joueurs y ont cru. Car aujourd’hui, ce n’est pas la tactique mais l’exécution de la tactique (qui a fait la différence). Il faut dire que mes joueurs croyaient à ce risque. C’était clair, il fallait qu’on soit compacts, qu’on arrête les menaces de Neymar, Coutinho, les mouvements de Paulinho, les débordements de Marcelo ou Willian sur les côtés. On voulait aussi avoir nos propres menaces. Eden (Hazard) et (Romelu) Lukaku nous ont donné ça. On a été courageux. »

« Je leur ai donné une mission difficile et cela a été parfaitement réalisé. Ils y ont vraiment cru, que nous pouvions battre le Brésil. Aujourd’hui la clé, c’était le mental. Je suis l’homme le plus fier sur Terre car malgré le plan tactique très dur donné à mes joueurs, le fait qu’ils y ont cru jusqu’à la fin a été incroyable. Aujourd’hui, nous avions besoin d’une combinaison de tactique et de prestation sportive », a résumé Roberto Martinez.

Après le but de Renato Augusto, les Brésiliens se sont plusieurs fois rapprochés de l’égalisation et Thibaut Courtois a dû sauver les meubles à plusieurs reprises. « Durant ces cinq dernières minutes, nous pouvions encore tout perdre et les joueurs ne méritaient vraiment pas cela. Le Brésil était fort mais nous sommes restés calmes après leur goal. Cela cadre avec la croyance des joueurs. Je l’avais déjà vue lors qu’ils se trouvaient dans le tunnel juste avant la rencontre. Cet éclair dans leurs yeux voulait tout dire. »

En Belgique, la fête est totale avec cette seconde demi-finale d’une coupe du monde de l’histoire. « J’espère que les gens réalisent à quel point cette génération de footballeurs est spéciale. Ce sont les ambassadeurs de notre football et ils doivent tous être fier d’eux », a conclu le sélectionneur fédéral

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