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Le Real enfonce l’Inter, Eden Hazard buteur

Le Real Madrid s’est imposé sur la pelouse de l’Inter Milan (0-2). Eden Hazard a marqué sur penalty.

Une ouverture du score ultra-rapide sur penalty de Hazard (7e) et l’expulsion du Milanais Arturo Vidal, à la demi-heure de jeu ont rapidement mis les Madrilènes sur orbite. Et surtout souligné les limites actuelles de l’équipe d’Antonio Conte, pas encore éliminée mathématiquement, mais totalement dépassée, même à onze contre onze.

Visiblement davantage inspirés par Diego Maradona, dont le portrait a été affiché sur l’écran géant de San Siro pendant la minute de silence en sa mémoire, les Madrilènes ont eu la mainmise sur le jeu et le rythme dans un match que Zidane comme Conte avaient qualifié de « finale ».

Avec les deux victoires face aux Milanais, les Merengues ont chassé les doutes nés de débuts ratés (défaite à domicile contre le Shakhtar Donetsk puis nul face à Mönchengladbach) et semblent désormais bien partis pour prolonger leurs bonnes habitudes en Ligue des champions: le Real a toujours réussi à se qualifier depuis 1997.

Parfois quelconques et bousculés en championnat, ils montrent surtout qu’ils savent toujours être présents dans les matches qui comptent, comme face à Barcelone en Liga.

Malgré l’absence des cadres Karim Benzema et Sergio Ramos, auteurs de deux des trois buts madrilènes du match aller (3-2), le Real Madrid a rapidement mis le pied sur le ballon, notamment grâce aux jolies prestations de Kroos et de Modric. Le Croate a d’ailleurs largement remporté le duel des N.10 – le numéro de Maradona – face à Lautaro Martinez.

Il a simplement fallu cinq minutes à Nacho Fernandez pour obtenir un penalty que Hazard transformait sans trembler (7e).

Vidal défie l’arbitre

L’Inter n’allait jamais vraiment se remettre de cette entame à l’envers. Le Real n’était pas loin d’ajouter un second but dans la foulée mais la frappe de Lucas Vazquez était repoussée par le poteau de Handanovic, totalement battu sur le coup (13e). Et Ferland Mendy, en bonne position, préférait une passe (ratée) au tir possible juste après.

L’Inter Milan, qui comptait beaucoup sur le retour en pointe de Romelu Lukaku, absent à l’aller sur blessure, restait elle bien peu dangereuse, se contentant de deux tirs au-dessus, de l’attaquant belge et de Arturo Vidal.

La soirée déjà compliquée allait virer au cauchemar pour l’Inter peu après la demi-heure: Vidal réclamait avec véhémence un penalty mais l’ex-Barcelonais n’obtenait en retour que deux cartons jaunes consécutifs – synonymes d’exclusion – pour avoir défié l’arbitre.

L’Inter, avec Ivan Perisic entré à la place de Lautaro Martinez, tentait bien sa chance en seconde période mais sans grande conviction.

Et c’est au contraire le Real, tout en maîtrise, qui allait sceller le match, profitant encore une fois de l’instinct gagnant de Zidane: Rodrygo était à peine entré en jeu qu’il reprenait un ballon au second poteau pour le deuxième but espagnol (59e).

Une sacrée leçon qui risque de laisser des traces à l’Inter Milan. Les hommes d’Antonio Conte vont devoir retrouver leurs nerfs pour espérer gagner leurs deux derniers matches: une condition sine qua non pour espérer éviter une troisième élimination consécutive en phase de poules.

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