© belga

Le coach de Fehervar: « Le point faible du Standard? On vous le montrera »

Fehervar est la dernière pierre sur la route du Standard en vue des poules de l’Europa League. Vainqueurs de Reims aux tirs au but au tour précédent, les Hongrois comptent bien faire mieux lors du barrage jeudi (20 heures) à Sclessin. Leur entraîneur, Gabor Marton, est un ex-joueur de Genk.

« Nous allons rencontrer une bonne équipe. Naturellement, les deux adversaires pensent à la qualification. Nous sommes outsiders sur papier parce que le Standard a plus l’habitude de ce genre de matches », a expliqué le coach hongrois. « Nous avons vu les vidéos et c’est sûr, le Standard est plus fort que Reims. »

Fehervar a adopté une tactique défensive face au club français. « Nous n’avons pas joué défensivement. C’était un autre dispositif. Les joueurs ont respecté les consignes et cela a marché. Nous avons créé la surprise. Nous avons le moral pour refaire la même chose, surtout sur un match. Face au Standard, nous jouerons comme en championnat, nous ne prendrons pas de risques inutiles. La prudence sera de mise. Nous avons travaillé les tirs au but mais j’espère qu’on n’en arrivera pas là »

Marton n’a pas voulu en dire plus sur le Standard. Quel est son point faible? « On vous le montrera demain ». Quel est son point fort? « J’espère que le Standard n’aura pas la possibilité de nous le montrer. »

Il y a deux ans, Fehervar a réalisé une bonne campagne en Europa League en partageant notamment avec Chelsea (2-2). « Nous avons envie de refaire la même chose mais ce n’est plus la même équipe. La moitié des joueurs ne sont plus là. Le fait que Ferenvaros se soit qualifié pour les poules de la Ligue des Champions est un adjuvant en plus. Ce serait unique de voir un club hongrois dans les phases finales des deux coupes européennes. »

Le coach hongrois a un vécu en Belgique puisqu’il a joué deux saisons à Genk de 1990 à 1992. « Ça n’a pas été une des plus belles périodes de ma carrière. C’était mon premier contrat à l’étranger. Mais cette expérience m’a beaucoup servi pour la suite de ma carrière. Mais je n’ai plus de connections en Belgique. Dommage », a conclu Marton.

Contenu partenaire