© BELGA/Bruno Fahy

La génération dorée des Diables Rouges face à son destin

La Belgique et l’Angleterre disputeront, le 28 juin à Kaliningrad, l’un des chocs du premier tour de la Coupe du monde. Le groupe G est complété par la Tunisie et le Panama, une des équipes débutantes de ce Mondial.

Après deux quarts de finale de suite, au Mondial 2014 et à l’Euro 2016, la génération dorée des Diables Rouges doit frapper un grand coup en Russie. La Belgique espère revivre l’épopée de 1986 lorsque l’équipe de Guy Thijs avait atteint les demi-finales au Mexique.

Avec, entre autres, Eden Hazard, Kevin De Bruyne, Romelu Lukaku et Dries Mertens, la Belgique, troisième au classement FIFA, dispose de joueurs brillant au plus haut niveau du football européen. Les Diables Rouges se sont montrés solides en qualifications (9 victoires, 1 partage, 43 buts marqués). La préparation a été perturbée par les débats autour de la non-sélection de Radja Nainggolan. Fidèle à ses principes et à son système, le sélectionneur Roberto Martinez sait qu’il est attendu au tournant. Si l’attaque semble le point fort de l’équipe, la défense, où Vincent Kompany et Thomas Vermaelen restent incertains, pose plus de questions.

L’autre favori du groupe est l’Angleterre (FIFA 13). Ancien sélectionneur des espoirs, Gareth Southgate fait confiance à la nouvelle génération anglaise, représentée par Dele Alli, Raheem Sterling, Eric Dier ou encore Marcus Rashford. Et devant, les « Three Lions » peuvent compter sur l’un des meilleurs avant-centres du football mondial, Harry Kane. L’Angleterre reste sur une élimination au premier tour en 2014.

Absente en 2010 et en 2014, la Tunisie (FIFA 14) revient au Mondial. Les Aigles de Carthage sont invaincus depuis la prise de fonction de Nabil Maaloul en avril 2017. Mais la blessure à la cuisse de Wahbi Khazri, la star de l’équipe, a terni l’approche au Mondial. Touché à la cuisse, le joueur de Rennes n’a plus rejoué depuis la mi-avril.

Ce groupe est complété par le Panama (FIFA 55). Les ‘Canaleros’ découvriront la Coupe du monde. L’équipe n’a rien à perdre en Russie. Les Diables Rouges devront se méfier de leur enthousiasme. Auteur du but de la qualification des Panaméens lors de la dernière rencontre face au Costa Rica, le défenseur Roman Torres est la star de l’équipe.

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