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Entraîneurs au Mondial 2014: qui saute qui se sauve ?

Stagiaire Le Vif

La Coupe du monde terminée, place aux bilans. Certaines équipes ont déçu, alors on cherche des coupables et comme souvent, l’entraîneur est le premier dans le viseur de la presse et de la fédération. Focus sur les coaches des grosses déceptions du Mondial 2014.

Il y a deux catégories d’entraîneurs. Ceux qui ratent, acceptent l’échec et décident de partir d’eux-mêmes et puis ceux qui attendent d’être limogés. En général, il est préférable de partir la tête haute, de soi-même, sauf bien sûr quand un licenciement peut rapporter gros en termes d’indemnités…

7-1, 3-0, mais pas de démission…

« Je laisse mon sort entre les mains de la fédération », déclarait Luiz Felipe Scolari quand on lui demandait s’il avait l’intention de démissionner. Son refus de partir de lui-même est assez étonnant. En effet, le contrat de l’entraîneur auriverde arrivant à échéance après le Mondial, il n’y aurait pas eu de problème d’indemnité de départ. Mais la fédération a tranché: Felipao est limogé. La double raclée infligée par l’Allemagne (1-7) et les Pays-Bas (0-3) aura eu raison de lui. Au-delà des résultats, le style de jeu proposé n’a plu à personne. Ses choix aussi ont été contestés, par exemple d’avoir accordé une confiance inconditionnelle à l’attaquant Fred. Avec ce licenciement, l’entraîneur champion du monde en 2002 a définitivement loupé sa sortie.

Prandelli démissionne de son poste

Autre grosse déception, la Squadra Azzura. Éliminée au premier tour après pourtant une bonne entame face à l’Angleterre (2-1), elle s’est inclinée face à l’Uruguay et au Costa Rica. Son entraîneur n’a pas attendu le sort que lui réservait la fédération italienne, il a préféré démissionner de lui-même. En revanche, il n’a pas mis longtemps à retrouver un poste d’entraîneur, au Galatasaray.

Del Bosque reste à la tête de l’Espagne soutenu par… Guardiola

L’entraîneur de la Roja, éliminée au premier tour avec deux défaites d’entrée de jeu face aux Pays-Bas (1-5) et au Chili (0-2), a essuyé de nombreuses critiques, notamment sur le fait d’avoir maintenu sa confiance envers certains de ses cadres vieillissants comme Xavi ou Iker Casillas alors que ceux-ci sortaient d’une saison en demi-teinte. Pourtant, des voix diverses se sont élevées pour le soutenir, celle de Josep Guardiola par exemple. L’ancien coach de Barcelone considère que, malgré cette déconvenue, il fallait respecter tout ce que ces hommes ont fait pour l’Espagne et que de ce fait, il comptait sur Del Bosque (ancien Madrilène pour rappel) pour rectifier le tir d’ici l’Euro 2016. Il semblerait que la fédération pense comme le Catalan puisqu’elle a annoncé maintenir sa confiance envers Vicente Del Bosque.

« P… d’affront »




C’est en ces termes peu glorieux que s’est exprimé le Daily Mail à l’annonce du maintien de Roy Hogdson à la tête de la sélection anglaise. Là où l’on peut rejoindre le quotidien anglais, c’est que cette décision est pour le moins surprenante. Trois matches, deux défaites, un match nul et une élimination précoce.


Insuffisant pour faire rouler la tête du sélectionneur. Dans la foulée de l’élimination, le président de la fédération anglaise de football a annoncé son soutien à Roy Hogdson. « Greg Dyke, l’imprévisible président de la FA, a décidé que c’était le bon jour pour apporter publiquement son soutien à ce sélectionneur dans ce qui s’apparente à un étalage de bouffonnerie éhontée à la Sepp Blatter », estime le Daily Mail.

Eric L. (st.)

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