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En raison d’une légère lésion aux poumons suite à son covid, Kimmich ne rejouera plus en 2021

Le milieu de terrain allemand a beaucoup fait parlé de lui dans l’actualité en raison de son refus de se faire vacciner.

Le milieu de terrain du Bayern Munich Joshua Kimmich, non-vacciné et contaminé fin novembre par le Covid-19, est sorti de quarantaine mais ne rejouera pas avant 2022 en raison de séquelles physiques, a annoncé le club allemand jeudi.

« Je suis heureux que ma quarantaine soit terminée. Je vais très bien, mais je ne peux pas encore m’entraîner à fond en raison d’une légère lésion aux poumons », a expliqué le joueur de 26 ans dans un communiqué. « Je vais donc suivre un entraînement de remise en forme et j’ai hâte d’être de retour à plein temps en janvier », a-t-il ajouté. Le milieu manquera ainsi les trois derniers matches de championnat prévus en décembre, à savoir les réceptions de Mayence (11 décembre) et Wolfsburg (17 décembre) et le déplacement à Stuttgart (14 décembre).

La dernière rencontre du métronome bavarois avec son club remonte désormais au 6 novembre contre Fribourg. Il avait quelques jours plus tard été renvoyé de la sélection allemande pour avoir été en contact avec son coéquipier Niklas Süle, positif. Il avait alors manqué les deux rendez-vous de novembre contre le Liechtenstein (9-0) et l’Arménie (4-1). Il avait été placé à nouveau en quarantaine le 19 novembre pour avoir de nouveau côtoyé une personne positive au Covid-19 puis avait été lui-même testé positif.

Le choix de Kimmich de ne pas se faire vacciner avait suscité d’interminables débats en Allemagne. Le ministre de l’Intérieur l’avait même conjuré de se faire vacciner. Beaucoup, dans la presse ou parmi le personnel politique, lui ont reproché d’envoyer un signal négatif, dans un pays où le taux de vaccination est insuffisant (69,3% de personnes entièrement vaccinées). L’Allemagne est actuellement frappée par une nouvelle vague de contaminations. Pour y faire face, le nouveau chancelier social-démocrate Olaf Scholz va demander au parlement de se prononcer sur l’obligation vaccinale qui, si elle est approuvée, entrera en vigueur en février ou mars.

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