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Diabo Vermelho: Entre histoire et retenue

Stephane Vande Velde

Chaque jour, Stéphane Vande Velde nous envoie sa chronique venue tout droit du Brésil: les Diables Rouges ont réalisé un carton en poules et peuvent rêver d’un quart de finale. Pourtant, le jeu incite à une certaine prudence.

9 sur 9 historique. Jamais une équipe belge n’avait réussi un résultat pareil en Coupe du Monde. Seuls la Colombie, l’Argentine et les Pays-Bas ont fait aussi bien que nous. Ok, notre groupe était en bois. Ok, notre jeu laisse à désirer. Ok, même quand on est dominé, on arrive à trouver la faille sans concéder de buts. Mais à force de trop vouloir, on oublie un peu vite d’où on vient. On ne peut pas passer du jour au lendemain de pestiféré des tournois internationaux à un candidat à une demi-finale. Réussir le carton plein en poules est déjà un succès en soi.

La presse est là pour éviter de verser dans l’euphorie, de tirer la sonnette d’alarme quand les signaux rouges commencent à clignoter. C’est ce qu’elle fait très bien en comparant sans cesse le rythme des matches des Belges à ceux des autres groupes. Cela empêche les troupes de Wilmots de planer, ou de se croire au-dessus de la mêlée. Mais force est de constater que jusqu’à présent, les Diables Rouges ont largement respecté leur tableau de marche.

Que faut-il maintenant attendre du huitième de finale abordable ? Une montée en puissance de la division offensive et une plus grande rapidité dans les combinaisons. Il faudra également voir comment la division défensive se remet de ses pépins physiques. Vincent Kompany, Thomas Vermaelen et Anthony Vanden Borre sont incertains. Steven Defour suspendu. En cas de carton jaune d’Axel Witsel, la Belgique pourrait être privée, dans un quart éventuel, de ses deux médians défensifs. Mais ça sera un souci pour plus tard.

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