De Chiellini à Mancini: pourquoi l’Italie va être championne d’Europe (VIDÉO)
Neuf ans après la douloureuse défaite 4-0 en finale de l’EURO 2012 contre l’Espagne, les Italiens sont à nouveau en lice pour atteindre le toit de l’Europe. Voici cinq raisons qui font que leur titre ne peut pas leur échapper.
L’expérience de la défense
L’Angleterre a dû attendre 55 ans pour une atteindre nouvelle finale, après le Mondial 1966. De son côté, l’Italie est devenue championne du monde en 2006, avant d’atteindre la finale du championnat d’Europe contre l’Espagne en 2012. Il y a quinze ans, en Allemagne, Giorgio Chiellini était déjà de la partir. Même s’il avait à peine quitté le banc durant ce tournoi, le défenseur de 36 ans, pilier de la Juventus et de la Squadra Azzurra, possède une expérience qui peut s’avérer cruciale. Il en va de même pour Leonardo Bonucci, qui était déjà sur le terrain en 2012. Bref, l’axe central de la défense italienne sait ce que c’est que de jouer une finale.
Grande Gigi
Et si la défense laisse quand même passer un ballon, alors c’est au tour du gardien de se mettre en évidence. Et quel gardien ! Gianluigi Donnarumma, digne successeur de Gianluigi Buffon, a réalisé un excellent tournoi. Lors de ce championnat d’Europe, l’Italie n’a concédé que deux buts avant le dernier carré : contre l’Autriche en huitième de finale et face aux Belges un tour plus loin. Et ce n’est qu’en demi-finale, contre l’Espagne, qu’Alvaro Morata a marqué le premier but de plein jeu à cette Nazionale de fer. L’Autriche avait en effet trouvé la faille sur corner, et la Belgique sur penalty. Et pour se faire encore un peu plus mal, on se rappellera du sauvetage de Gigi sur le tir de Kevin De Bruyne. Soit dit en passant, Donnarumma n’a encore que 22 ans…
Phases arrêtées
S’il y a bien une chose sur laquelle tout le monde est unanime, c’est que l’Italie développe le meilleur football de cet EURO. Avec douze buts, la Squadra n’est devancée que par l’Espagne, meilleure attaque de la compétition avec treize pions. Et tout le monde marque, côté italien. Difficile de désigner qui est la vraie star ou le vrai fuoriclasse de cette équipe. Et si le ballon ne veut pas rentrer de plein jeu, l’Italie peut compter sur les phases arrêtées. Tout ça grâce à l’énorme taf abattu par l’assistant Gianni Vio, chargé d’analyser et travailler ces phases spécifiques. Il se dit même que l’Italien de 68 ans aurait 4.830 scénarios différents sur son ordinateur.
Go with the flow
Ces Azzurri connaissent le goût de la victoire. Ils ont même battu presque tous les records de l’équipe nationale ces dernières années. Les hommes de Roberto Mancini sont actuellement invaincus depuis 34 matches, avec 29 victoires parmi ceux-ci. En comptant la qualif’ contre l’Espagne, ils ont aligné quatorze victoires consécutives, dont onze clean sheets. La dernière défaite remonte au 10 septembre 2018, 1-0 contre le Portugal.
La patte de Mancini
Le sélectionneur Roberto Mancini est peut-être la pièce-maîtresse de cette Nazionale. Il y a trois ans, l’homme est parvenu à embarquer son noyau grâce à une philosophie que tous ont embrassée, une philosophie mélangeant expérience et jeunes prometteurs, mais où chacun des protagonistes a du talent à revendre. Un état d’esprit qui les a tous rendus meilleurs, avec un credo : « Amusez-vous et osez ! ».
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