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David Beckham dément s’être servi de l’humanitaire pour ses affaires

David Beckham a dénoncé samedi, via son porte-parole, les conclusions d’une enquête réalisée par un consortium de douze médias européens l’accusant de s’être servi de l’humanitaire comme d' »un tremplin pour ses affaires personnelles ».

L’ancien milieu de terrain de Manchester United et de l’Angleterre, qui a pris sa retraite de joueur en 2013 après une pige de six mois au Paris SG, a été mis en cause vendredi par une enquête du consortium « European Investigative Collaborations » (EIC), publiée notamment par le site d’informations français Mediapart.

Selon l’enquête, qui s’inscrit dans le cadre des « Football Leaks », David Beckham a rechigné à engager son propre argent dans un fonds humanitaire « Fonds 7″ dont il était censé être le principal contributeur, et s’est servi de la cause humanitaire comme d' »un tremplin pour ses affaires personnelles ».

« David Beckham se sert de l’Unicef, dont il est l’ambassadeur itinérant, pour accroître sa notoriété, façonner son image et faire fructifier ses affaires », écrit Mediapart. Les Football Leaks affirment en outre que Beckham « rêve d’être anobli », un privilège qui lui est refusé en raison de « démêlés fiscaux ».

Des accusations démenties samedi par le porte-parole de la star anglaise, cité par l’agence Press Association : « David a soutenu l’Unicef et plusieurs autres organisations caritatives pendant de nombreuses années, y compris en donnant l’intégralité de ses salaires lorsqu’il jouait au PSG ».

Selon Le Monde, dans les éléments transmis au quotidien allemand Der Spiegel, partenaire de l’European Investigative Collaborations, les avocats du footballeur ont répliqué qu’il a envoyé « une somme à 7 chiffres » à l’Unicef. Toujours selon le site du quotidien français, les dons ont été confirmés par l’Unicef, qui menacerait Médiapart de poursuites judiciaires. « David Beckham offre généreusement son temps, son soutien et son énergie », déclare l’organisation, défendant son ambassadeur.

Le porte-parole de David Beckham a vivement réagi en dénonçant une « histoire basée sur des informations obsolètes sorties de leur contexte », provenant « d’emails piratés et falsifiés » et donnant au final une « image délibérément inexacte » de la situation.

Refusant de commenter les accusations développées à partir de ces emails, l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) s’est de son côté dit « extrêmement fière » de son partenariat avec David Beckham.

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