Tirage au sort de la Ligue des Champions : une patte de lapin pour City, un chat noir pour le PSG ?

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Souvent vernis en huitièmes de finale, les Mancuniens ont encore hérité d’un tirage abordable contre Leipzig. Les Parisiens, eux, ont une nouvelle fois joué de malchance.

Le score-fleuve de Benfica face au Maccabi Haïfa fera encore beaucoup parler de lui à l’ombre de la tour Eiffel. En terminant deuxième de son groupe, le PSG s’est mis en mauvaise posture pour un tirage des huitièmes de finale qui lui est rarement favorable. En effet, les Parisiens pouvaient alors écoper d’un duel face à des gros calibres comme Manchester City, le Real ou le Bayern. Ce sera finalement contre les Allemands, avec un remake de la finale de la Ligue des Champions 2020 qui perpétue la tradition des tirages difficiles pour les Parisiens.

En terminant pourtant le plus souvent en tête de leur groupe, les hommes du président Nasser Al-Khelaïfi ont ainsi hérité, depuis 2015, d’un premier affrontement européen à élimination directe contre Chelsea (2015 et 2016), le Barça (2017 et 2021), le Real Madrid (2018 et 2022), Manchester United (2019), Dortmund (2020) et désormais le Bayern (2023). Du très lourd.

À l’inverse, les Citizens de Manchester sont plutôt dans le clan des vernis. En héritant de Leipzig, les hommes de Pep Guardiola ont une fois de plus évité un ténor continental au stade des huitièmes. Avant le club énergisé par RedBull, les Skyblues ont ainsi affronté le Sporting CP (2022), Mönchengladbach (2021), Schalke 04 (2019), Bâle (2018) ou le Dynamo Kiev (2016). Même en finissant deuxièmes de leur groupe en 2017, les Anglais avaient été épargnés par le tirage au sort, leur confiant un AS Monaco qui allait pourtant les éliminer dès le stade des huitièmes. Il n’y a finalement qu’en 2020, quand le Real Madrid avait croisé la route de City à la sortie des poules, que le sort s’est montré cruel avec le club mancunien dès ce stade de la compétition ces dernières années. Avant cela, il faut remonter à 2015 pour trouver trace d’un gros duel en huitièmes, face au Barça de la MSN, futur champion d’Europe et déjà tombeur de Manchester City l’année précédente.

Très souvent premiers de leur poule, les Citizens ont surtout la chance de bénéficier du critère de protection nationale, qui leur épargne les potentiels adversaires anglais qui ont souvent croisé la route du PSG cette année. Bien placé dans les hautes sphères de l’UEFA, le président des Parisiens profitera-t-il d’une prochaine assemblée continentale pour évoquer ce point de règlement qui lui met si souvent des bâtons dans les roues ?

Par la rédaction

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