Carl Hoefkens élogieux avec Abakar Sylla: « C’est un leader naturel, il tient ça de sa formation »

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La jeune pépite ivorienne de 19 ans a marqué le seul but contre le Bayer Leverkusen. On comprend pourquoi le FC Bruges n’a pas cherché à remplacé Stanley Nsoki cet été.

Après un début de saison hésitant, le nouveau coach Carl Hoefkens semble avoir mis la machine brugeoise en marche. Lors de la première journée du Groupe B de la Ligue des champions, le Club a remporté sa cinquième victoire consécutive contre le Bayer Leverkusen (1-0).

A l’arrière, le défenseur de dix-neuf ans Abakar Sylla, la dernière pépite brugeoise arrachée à la Côte d’Ivoire pour à peine 200.000 euros il y a moins d’un an, a tenu le rôle principal contre Leverkusen: inflexible en défense, il a en outre marqué le seul but du match. « Abakar est l’oeuvre de tout le club », a déclaré Hoefkens après le match. « Tout d’abord le scouting: il faut le repérer et le faire venir en Belgique. Il s’est parfaitement intégré, on a travaillé avec lui jour après jour au Club NXT. Son évolution a été suivie. Il a ensuite rejoint le Club 1, d’abord en formation, puis à part entière dans le groupe. Et puis on remarque qu’il a des qualités incroyables. C’est un leader naturel, il tient ça de sa formation. Je suis également très satisfait de la manière dont les autres le coachent, car il a bien sûr encore des points à travailler. » Sylla était placé en défense centrale aux côtés de Brandon Mechele, avec Denis Odoi et Bjorn Meier sur les flancs.

Une défense à quatre, ce qui n’est pas vraiment l’habitude de Bruges: « Nous jouons toujours de manière très souple. Nous avons un système hybride et nous défendons parfois à trois, parfois à quatre. Mais nous avions anticipé le système de Leverkusen. A l’heure de jeu, on a vu qu’ils étaient passés à un 4-3-3 et il fallait donc quelqu’un qui soit à l’aise au poste d’arrière droit. »

Avec samedi prochain à Seraing, mardi à Porto et dimanche face au Standard, le Club comptera trois matchs d’affilée à l’extérieur. L’ivresse de la victoire ne doit donc pas durer trop longtemps. « Le contraste pourrait difficilement être plus grand. C’est en soi un énorme défi. Mais nous voulons gagner partout et être dominants. Cela ne fonctionnera pas toujours et il faudra alors procéder d’une manière différente, comme aujourd’hui. Nous avons trouvé un équilibre et nous avons fait un grand pas en avant. »

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