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Cinq curiosités sur les mondialistes russes

Qui est le plus grand joueur du Mondial-2018? Le plus lourd? Qui sont les appelés de dernière minute? Et qui sont les deux joueurs qui fêteront leur anniversaire le jour de la finale à Moscou? Réponses en cinq choses à savoir sur les joueurs de la Coupe du Monde.

1. Ils n’auraient pas dû être là

Leur présence en Russie tient à la blessure d’un coéquipier: le prometteur attaquant danois de l’Ajax Amsterdam, Kasper Dolberg, appelé de dernière minute pour pallier le forfait de son compatriote Nick Bendtner.

D’autres n’auraient peut-être jamais osé rêver disputer un Mondial quelques années plus tôt. Comme Adil Rami, ancien employé municipal à Fréjus, Thomas Meunier ou Nick Pope. Le Belge a travaillé comme postier puis pour un équipementier automobile, tandis que le troisième gardien de l’Angleterre s’est levé un temps à 4h du matin pour livrer du lait.

2. Mini, maxi

« Poids plume dans la vie mais c’est un costaud au micro », chantait Scottie dans « 1,73m, 62 kg ». Ce pourrait être l’hymne du Marocain Mbark Boussoufa, du Japonais Takashi Inui et du Mexicain Jaiver Aquino, qui avec 59 kg chacun se partagent le titre de joueur le plus léger du Mondial-2018. C’est quarante de moins que le Panaméen Roman Torres, défenseur de 99 kg (pour 1,88m), si l’on se fie aux données rendues publiques par la Fifa. Et dix-huit de moins que la moyenne de la compétition (77,1 kg).

Un journaliste russe a fait remarquer à Torres qu’il était le « plus gros » du tournoi: ce dernier hilare a soulevé son haut de survêtement devant la presse révélant abdominaux sculptés et tatouages de biker.

Ils sont aussi trois à ne pas culminer plus haut que 1,65 m: le Suisse Xerdan Shaqiri, le Saoudien Yahia Aslshehri et le Panaméen Alberto Quintero rendent cinq centimètres à Lionel Messi et son mètre 70. De l’autre côté de l’échelle, les gardiens dominent évidemment le classement des joueurs les plus grands et le recordman de l’épreuve est le croate Lover Kalinic (2,01 m). Mais le seul autre joueur à plus de 2m est le défenseur danois du Borussia Monchengladbach Jannik Vestergaard. Taille moyenne des mondialistes: 1,82 m.

3. Comment dit-on ‘bon anniversaire’ en Russe?

Ils sont deux à pouvoir rêver du plus beau des cadeaux d’anniversaire: une étoile sur leur maillot. Le Japonais Yoshinori Muto et le Brésilien Danilo sont en effet tous deux nés un 15 juillet, le jour de la finale, respectivement en 1992 et 1991.

Au total, ils sont 65 à fêter leur anniversaire entre le 14 juin et le 15 juillet, donc potentiellement pendant la Coupe du Monde. Quelques stars parmi eux: l’Egyptien Mohamed Salah aura 26 ans le 15 juin, Lionel Messi fêtera ses 31 ans le 24 juin et le Belge Kevin De Bruyne ses 27 ans le 28. Le Péruvien Andre Carrillo sera le premier à souffler ses bougies pendant le Mondial, le jour du match d’ouverture.

4. Jeunes et vieux

Pour quinze jours, la sensation française Kylian Mbappé n’est pas le joueur le plus jeune, un titre décerné à l’Australien d’origine iranienne Daniel Arzani. Le joueur du Melbourne City est le seul participant à cette Coupe du Monde né en 1999, le 4 janvier, tandis que Mbappé est le plus jeune des 1998 (9 en tout), puisqu’il est né le 20 décembre.

Si le vétéran incontestable est le gardien égyptien Essam El Hadary qui, à 45 ans va devenir le joueur le plus âgé de l’histoire de la Coupe du Monde, ils sont quatre à être nés dans les années 70. Le deuxième plus vieux de la compétition est le Mexicain Rafael Marquez, 39 ans. Le Russe Sergy Ignashevich, qui fêtera ses 39 ans la veille de la finale, et l’Australien Tim Cahill, 38 ans jusqu’en décembre, ne sont pas beaucoup plus jeunes.

5. No place like home

100% des joueurs anglais jouent en Angleterre: c’est une des particularités de la jeune sélection aux Trois lions concoctée par Gareth Southgate, même si les Anglais sont traditionnellement peu enclins à jouer loin de chez eux.

Parmi les casaniers, viennent ensuite les Russes, avec 21 internationaux évoluant en Russie, et l’Arabie Saoudite, avec 20 joueurs dans le championnat saoudien. L’Espagne (17) et l’Allemagne (15), les deux derniers champions du monde, sont les deux autres sélections majoritairement composées de joueurs évoluant dans leur pays.

A contrario, aucun Suédois ni aucun Sénégalais n’évoluent dans leur pays respectif. Et les sélections belge (Leander Dendoncker), islandaise (Birkir Saevarsson), nigériane (Ikechukwu Ezenwa) et suisse (Michael Lang) ne comptent qu’un seul joueur évoluant « au pays ».

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