Chris Horner a manqué un contrôle antidopage ce lundi matin, au lendemain de sa victoire dans le Tour d’Espagne, rapporte le journal espagnol AS. Il n’en fallait pas plus pour relancer les rumeurs de dopage autour de l’Américain. « Il n’y a pas de problème », assure pourtant son équipe RadioShack-Leopard.
Un contrôleur de l’agence espagnole antidopage (AEA), mandaté par l’agence américaine (USADA), s’est présenté ce lundi matin à l’hôtel Princesa à Alcoron, dans la banlieue de Madrid, où logeait toute l’équipe RadioShack-Leopard. Il n’a cependant pu effectuer de contrôle, Chris Horner, devenu dimanche à 41 ans le plus vieux vainqueur d’un grand Tour, étant introuvable. Un autre hôtel où il aurait pu se trouver a également été visité, mais l’Américain n’y était pas non plus.
« L’USADA s’est présentée au mauvais hôtel »
Selon As, la formation RadioShack-Leopard n’avait pas d’explication à fournir. Dans la matinée, l’équipe cycliste s’est cependant expliquée sur le site spécialisé Cyclingnews.com. « Il n’y a pas de problème. L’USADA s’est présentée au mauvais hôtel. Ils ont été à l’hôtel de l’équipe alors qu’il (Horner) loge dans un autre. Il l’a mentionné dans son ADAMS (le Système d’administration et de gestion antidopage). Les contrôleurs devraient gérer leurs procédures administratives de manière plus correcte. Eux aussi doivent vérifier les whereabouts », a expliqué le porte-parole Philippe Maertens. Selon le team américain, Horner a modifié son lieu de résidence dimanche matin avant la dernière étape de la Vuelta. Selon Cyclingnews toujours, le coureur serait actuellement en route pour les États-Unis en compagnie de sa femme.
D’après le règlement de l’UCI (Union cycliste internationale), un coureur doit pouvoir être localisé à tout moment pour un contrôle antidopage surprise, selon le principe des whereabouts.
L’USADA souhaitait contrôler le taux d’hématocrite de Chris Horner. Elle n’avait pu le faire durant la Vuelta, l’UCI étant seule responsable des contrôles durant le Tour d’Espagne.
