Tout savoir sur la 14e étape de la Vuelta 2022: première partie d’un week-end crucial pour Evenepoel

La Sierra de la Pandera constituera le premier plat du menu de Remco Evenepoel ce week-end. Une ascension finale qui pourrait lui convenir vu ses démonstrations lors des précédentes sur cette Vuelta. Mais la fatigue peut-elle faire son office ? Ressentira-t-il des conséquences de sa chute de jeudi ? En attendant, voici le profil détaillé du jour.

Nouveau test important pour les coureurs de classement. Après un long échauffement depuis Montoro, à travers la vallée du Guadalquivir, le peloton franchira le Mancha Real. De là, il se dirige vers Jaén, où une double ascension l’attend. D’abord Los Villares, une côte de deuxième catégorie: 10,1 kilomètres à une moyenne de 5,5%, avec quelques pics à 9 ou 10%.

Après un tronçon en descente de quatre kilomètres, place à la Sierra de la Pandera. Elle a été intégrée au parcours de la Vuelta pour la première fois en 2002, il y a vingt ans. Le futur lauréat de la course, Roberto Heras, s’y était aisément imposé. La côte est souvent revenue au programme par la suite, avec des victoires d’Alejandro Valverde (2003, sa deuxième victoire d’étape au Tour d’Espagne, à 23 ans), Andrey Kashechkin (2006), Damiano Cunego (2009) et Rafal Majka (2017).

Des noms connus donc, mais le col n’est pas facile: 8,25 kilomètres à 8%, une moyenne abaissée par une brève descente dans le dernier kilomètre. Auparavant, les coureurs devront franchir deux kilomètres à 12%, avec des passages entre 16 et 17%. Les ultimes mètres, avant l’ancienne base militaire érigée au sommet, font 17%, sur un étroit chemin d’asphalte granuleuse. C’est donc un parcours fait pour les grimpeurs. Peut-être le record de Roberto Heras (23 minutes et 7 secondes) va-t-il enfin être amélioré?

Roberto Heras détient le record de victoires finales de la Vuelta, avec quatre succès.
Roberto Heras détient le record de victoires finales de la Vuelta, avec quatre succès.© BELGAIMAGE

Evenepoel en contrôle ?

Pour l’instant, les difficultés présentes sur le parcours de cette Vuelta n’ont pas d’impact sur Remco Evenepoel car jeudi, sur les Penas Blancas, à part une chute avant l’ascension finale, il n’a jamais été mis en difficulté. Au contraire, dans les derniers kilomètres, il a imposé son rythme, avec un vent de face. Au sommet, il a laissé Enric Mas et ses autres poursuivants derrière lui dans le sprint.

La Sierra de la Pandera est plus raide, et avec la montée précédente à Los Villares, qui compliquera l’approche finale du dernier col du jour. Pour Quick-Step Alpha Vinyl, il sera important d’avoir un groupe d’échappée inoffensif dans la première partie plate de l’étape, sans coureurs du top 10 du classement général. Et puis, il faudra que garder Ilan Van Wilder et Louis Vervaeke puissent accompagner Evenepoel jusqu’au pied de la Sierra de la Pandera. Au minimum.

Le profil de la 14e étape de la Vuelta. © Belga

Là, le coureur de Schepdaal devra essayer de contrôler sa course, en se contentant de suivre ses concurrents les plus proches, ou en attaquant à nouveau. À condition qu’il ait les jambes pour le faire et qu’il ne souffre d’aucun problème physique deux jours après sa chute. Compte tenu de la chaleur – il fera à nouveau 30 degrés – et de l’étape reine de dimanche, le message sera à nouveau le suivant : il faudra défendre le maillot en essayant de pas gaspiller trop de forces en vue de la suite du programme.

Le profil de la Sierra de la Pandera.

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