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Tour de France 2017: départ de Düsseldorf et deux jours en Belgique

Moins montagneux que l’édition 2016, le Tour de France 2017 débutera le samedi 1er juillet par un contre-la-montre de 13 km à Düsseldorf, en Allemagne, a-t-on appris mardi lors de la présentation du parcours de la 104e édition de la Grande Boucle au Palais des Congrès de Paris.

C’est le 22e Grand départ du Tour hors de France et la 4e fois que le Tour s’élance d’Allemagne. La dernière fois, c’était depuis Berlin-Ouest en 1987.

Le Tour arrivera en Belgique le lendemain, la 2e étape reliant sur 202 km Düsseldorf à Liège, où l’arrivée, propice aux sprinters, sera jugée Boulevard de la Sauvenière.

Le lundi 3 juillet, le départ de la 3e étape sera donné à Verviers. Le peloton quittera alors la Belgique pour rejoindre, après 202 km de course, Longwy, en Lorraine, où le finish est situé au sommet d’une côte de 1,6 km à 5,8 %. Une étape qui semble promise aux puncheurs comme Philippe Gilbert, natif de Verviers.

Le Tour était passé par la Belgique pour la dernière fois en 2015. La course s’était alors élancée d’Utrecht, aux Pays-Bas, et avait fait escale deux jours en Belgique, avec les 2e et 3e étapes, Anvers – Huy et Seraing – Cambrai.

La 4e étape verra le peloton passer par le Luxembourg, le 4e pays visité par le Tour 2017, avec un départ de Mondorf-les-Bain, la ville des frères Schleck, et une arrivée à Vittel, où les sprinters devraient être à la fête.

Cela commencera à grimper le lendemain, la 5e étape arrivant à la Planche des Belles Filles, dans les Vosges, à 1035 m d’altitude. C’est là que Chris Froome avait gagné sa 1e étape sur le Tour en 2012. Vincenzo Nibali s’y était imposé en 2014.

Après deux étapes de plaine, la route s’élèvera de nouveau avec la 8e étape, qui se terminera à la Station des Rousses, dans le Jura.

A noter que le Tour 2017 passera par les cinq massifs montagneux de l’Hexagone (dans l’ordre: Vosges, Jura, Pyrénées, Massif Central et Alpes), une première depuis 1992.

Le Tour, qui pour la 3e année de suite abordera les Pyrénées avant les Alpes, est cependant moins montagneux que cette année, avec un nombre d’ascensions revu à la baisse par rapport à 2016 (23 contre 28). Mais de grands cols figurent sur le parcours 2017 qui comporte sept ascensions classées hors catégorie. Entre autres, le port de Balès dans les Pyrénées avant de rejoindre Peyragudes, le Galibier par son versant le plus sévère -peut-être le col le plus dur de France- sur la route de Serre-Chevalier dans les Alpes.

Le Tour retrouvera le Galibier pour la 1e fois depuis six ans et l’Izoard, où se terminera la 18e étape le 20 juillet, sera pour la première fois le théâtre d’une arrivée d’étape.

Au lendemain des Alpes, les sprinters -du moins ceux qui restent- auront une nouvelle chance de s’illustrer dans la 19e étape, Embrun – Salon-de-Provence (220 km), disputée le 21 juillet, jour de la fête nationale belge. S’il dispute le Tour, Greg Van Avermaet cochera plutôt la date du 14 juillet. Ce jour-là, la 14e étape arrivera à Rodez, où il avait décroché sa première victoire sur le Tour devant Peter Sagan l’année passée. Les 25 derniers kilomètres de l’étape sont d’ailleurs les mêmes qu’en 2015.

Le classement général pourrait encore être modifié après les étapes de montage, l’avant-dernière journée proposant le second contre-la-montre du Tour 2017, un chrono de 23 km à Marseille, avec départ et arrivée au Stade Vélodrome.

La part des contre-la-montre, en diminution par rapport à l’année passée, est l’une des plus basses de l’histoire (36 km). Autant dire que le Tour a été dessiné pour pouvoir se jouer sur tous les terrains, pour convenir aux audacieux, suivant les souhaits de Christian Prudhomme qui cherche toujours à faire durer le suspens.

Le Tour 2017 se terminera le 23 juillet par la 21e étape, longue de 205 km. Elle partira de Montgeron, d’où s’était élancée la toute première étape du Tour de France en 1903, pour rallier les Champs Élysée à Paris. Le peloton passera près de Roland Garros et du Parc des Princes et traversera la nef du Grand Palais de Paris, dans un clin d’oeil à la candidature de Paris pour les jeux Olympiques 2024.

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