© AFP/Jeff Pachoud

L’édition 2015 du Tour s’élancera le 4 juillet par un contre-la-montre à Utrecht

Le Tour de France 2015, déjà alléchant à l’idée de l’opposition entre Vincenzo Nibali et ses futurs rivaux (Froome, Contador, Quintana, les Français), partira d’Utrecht, aux Pays-Bas, et commencera par un contre-la-montre.

« Il y a la nécessité pour nous de varier afin que les équipes ne s’adaptent pas », explique le directeur du Tour Christian Prudhomme. « Si elles ne s’adaptent pas, la course est plus belle ».

Au contraire de 2013 et 2014, qui avaient débuté par des étapes en ligne, les positions seront donc clarifiées d’entrée l’an prochain, après le chrono de 13,7 kilomètres le 4 juillet dans les rues de la ville néerlandaise.

Une étape, qui s’offre au vent de la mer du Nord avec les risques de bordure afférents, est ensuite prévue entre Utrecht et la grande digue de Zelande. Puis la course repartira le 6 juillet d’Anvers pour une destination inconnue.

« Vous le saurez le 22 octobre », répond Christian Prudhomme. Tout juste peut-on imaginer que le Tour 2015 ira – suivant une alternance qui n’est pas toutefois une règle – dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre, les Pyrénées d’abord, les Alpes pour finir. Avec une part déterminante accordée au second massif et à ses ascensions emblématiques.

L’Ouest de la France, négligé cette année, devrait logiquement être privilégié. Le directeur du Tour insiste sur l’intérêt sportif du parcours, l’aléa que représente le vent soufflant souvent de la mer, et l’esthétique d’un parcours côtier. Tout comme l’importance de dénicher des trouvailles dans les massifs secondaires comme le Massif central.

Très attaché à l’histoire du Tour, Christian Prudhomme sait aussi que 2015 sera aussi une date anniversaire. Voilà 30 ans qu’un Français (Hinault) n’a plus ramené le maillot jaune à Paris.

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