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Dopage : « Lance Armstrong, le Bernard Madoff du sport », selon Jean-Marie Leblanc

Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France entre 1989 et 2006, cingle Lance Armstrong et le compare à l’escroc Bernard Madoff, dans l’ouvrage que consacrent l’AFP et les éditions Denoël à l’événement cycliste le plus important de l’année, à l’occasion de sa centième édition.

« Il me revient que j’avais déclaré, en juillet 2005 lorsqu’avait été démontrée rétrospectivement la prise d’EPO par Armstrong dans le Tour 1999: ‘Nous avons été abusés’. Je persiste et je signe: Armstrong a trompé le Tour de France, le public, les médias, tous ceux qui croyaient en la valeur de ses performances et, pire encore, il a trahi son sport », écrit l’ancien responsable de la Grande Boucle.

Armstrong, « qui n’avait cessé de nier avoir eu recours au dopage finit par passer aux aveux en janvier 2013. Fin des mensonges, fin du cynisme, fin du mépris. Mais ces confessions, tardives et médiatisées, ne suintaient pas de toute la sincérité souhaitable. Préparées par des avocats, elles sentaient toujours la manigance et le calcul. Dans le domaine du sport, la longue escroquerie de Lance Armstrong fait de lui le Bernard Madoff du sport. Personne ne regrettera les comptes qu’il devra rendre, ni les sanctions qu’il aura à subir… », poursuit Jean-Marie Leblanc, dressant un parallèle entre l’ex-septuple vainqueur du Tour et l’escroc américain responsable de la plus grosse fraude financière de l’histoire, condamné à 150 ans de prison.

« Quand, mais quand pourrons-nous de nouveau avoir confiance en l’authenticité des exploits des coureurs cyclistes ? », s’interroge l’ex-directeur du Tour.

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