Pour Walid Regragui, le match entre la France et le Maroc ne doit pas donner lieu à des débordements

Le sélectionneur marocain avait déjà condamné les débordements nés de la victoire des Lions de l’Atlas contre la Belgique.

La demi-finale du Mondial-2022 « doit être une fête » et ne pas donner lieu à des « débordements » en France, demande le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, avant d’affronter mercredi à 20h00 les Bleus.

« Le foot est déjà une manière de rassembler les gens, de faire passer des messages positifs, je pense que ça doit être une fête en France », a expliqué le technicien marocain en conférence de presse de veille de match. Pour « les Marocains qui ont grandi en France, les Africains, ça doit être une fête, ça ne reste que du foot, qu’on gagne ou qu’on perde », a ajouté Regragui. « Les débordements comme ça s’est passé en Belgique (après la victoire du Maroc 2-0 sur les Diables Rouges, NDLR), je ne suis pas du tout d’accord, ça ne doit pas avoir lieu », a poursuivi l’entraîneur, rappelant que lui aussi était un binational, qu’il avait grandi en France et avait la double culture.

« Demain (mercredi), c’est la fête, on se connaît, que le meilleur gagne », a ajouté Regragui. « Si on ne doit pas passer, on félicitera les Français, on sera derrière eux, si on passe, je suis sûr qu’ils nous féliciteront et seront derrière nous. » Interrogé sur ce sujet, le sélectionneur français Didier Deschamps n’a « aucun message ». « Je suis dans le domaine du sport, avant le match, après le match. Ça doit rester un match de foot, même s’il y a un historique, même s’il y a énormément de passion », a-t-il déclaré.

Les forces de l’ordre ont procédé à 170 arrestations, dont cent à Paris, dans le cadre des manifestations ayant suivi la qualification samedi du Maroc puis de la France pour les demi-finales. En Belgique, la police avait procédé le dimanche 27 novembre à une dizaine d’arrestations administratives et à une arrestation judiciaire, à la suite des émeutes qui avaient ébranlé le centre-ville de Bruxelles, en marge du match ayant opposé la Belgique au Maroc.

Malgré les critiques, le Japon exécute deux condamnés

Contenu partenaire