Made in the Jupiler Pro League | Mathew Ryan: dieu en Australie, remplaçant à Copenhague

Une vieille connaissance figure entre les poteaux de l’Australie : Mathew Ryan, ex-gardien de but du Club Bruges et du KRC Genk, participe pour la troisième fois à la Coupe du monde.

Le Club Bruges garde de bons souvenirs de la période où Mathew Ryan défendait les cages du Jan Breydel. Le petit Australien s’est distingué plus d’une fois par ses parades astucieuses. Il a été à la base du renouveau du Club auquel nous avons assisté ces dernières années. Le match contre Torino, lors de la campagne 2014/15 de l’Europa League, reste particulièrement dans les mémoires de beaucoup de supporters du Club. Lors de cette rencontre, Ryan a gratifié le public de quelques arrêts irréels. Un peu comme Tim Howard contre les Diables rouges à la Coupe du Monde 2014 : il était tout simplement imbattable. Ses prestations ont valu à Ryanair quelques récompenses individuelles. En 2014, il a été élu meilleur gardien de but lors du gala du Soulier d’Or et a été désigné Joueur de l’Année par les supporters Blauw en Zwart. À l’époque, son futur semblait radieux.

Mathew Ryan s’est révélé en Belgique avec les gants du FC Bruges. Il semblait promis à une grande carrière (Photo by Dean Mouhtaropoulos/Getty Images) © belga

Transfert au soleil espagnol

Après deux saisons, il était clair pour tous au Club Bruges que Ryan était trop fort pour la Jupiler Pro League. L’Australien a alors rallié l’Espagne, sans titre mais avec une Coupe de Belgique dans les bagages. À Valence, il n’a pas vraiment pu démontrer son potentiel. Trop souvent sur le banc, il a principalement défendu le but du club ché en Europa League. Une situation qui ne convenait pas à l’Australien :  il a alors exhorté ses agents à lui trouver une nouvelle destination. Un retour en Belgique s’imposait. En janvier 2017, il est donc prêté au KRC Genk pour le reste de la saison. Dans le Limbourg, il bénéficie de plus d’opportunités de jeu sous Albert Stuivenberg, mais le Racing ne se qualifeé que pour les PO2 : malgré un temps de jeu conséquent, la saison se termine donc sur un mode mineur.

Nouvelle chance en Angleterre

À son retour à Valence, il est rapidement devenu évident que son avenir n’était plus en Espagne. Ryan a finalement atterri à Brighton, tout juste promu en Premier League, et ça s’est avéré un succès. Le portier n’a pas manqué une seule minute et est resté sur la pelouse durant les 90 minutes des 38 duels de Premier League. Un joli cadeau de bienvenue. Cette saison-là, Brighton a par moment développé un jeu chatoyant, avec des victoires contre Arsenal et Manchester United, mais a finalement échoué à la quinzième place. Le deuxième exercice de l’Australien en Angleterre sera du même acabit. Titulaire indiscutable, il est l’un des joueurs vedettes de l’équipe, mais les résultats font défaut. On a même cru un moment que Brighton allait faire la bascule, mais le club du sud de l’Angleterre a finalement terminé à la 17e place, ce qui n’a pas sauvé la tête de l’entraîneur Chris Houghton.

A la Real Sociedad, Ryan ne disputera que trois rencontres de Liga. (Photo by Ion Alcoba/Quality Sport Images/Getty Images) © GETTY IMAGES

Deuxième échec espagnol

Son successeur, Graham Potter, a d’abord fait confiance à Ryan, mais à la mi-saison, il l’a écarté au profit de l’Espagnol Robert Sánchez. Ça a attiré l’attention d’Arsenal qui a engagé Ryan pour le reste de l’exercice. Chez les Gunners, l’Australien disputera en tout et pour tout trois rencontres. À son retour à Brighton, Potter lui annonce qu’il ne fait plus partie des plans et une fois de plus, Ryan s’envole vers l’Espagne. Cette fois, c’est la Real Sociedad qui s’octroie les services du gardien de 29 ans. Mais la deuxième tentative en Liga n’est pas plus concluante : Ryan ne dispute que trois matches de championnat.

Équipe du siècle

Depuis cette saison, Ryan défend les couleurs du club danois de Copenhague, où il se retrouve à nouveau sur le banc, après avoir pourtant commencé la saison comme numéro un.

Une carrière faite de hauts et de bas donc pour le capitaine australien. Et l’équipe nationale en constitue sans conteste l’un des points culminants. Avec déjà plus de 75 sélections, il sera à nouveau entre les poteaux lors du Mondial qatari. Le fait qu’il soit un homme respecté par l’Australie du foot a d’ailleurs été souligné une nouvelle fois en septembre dernier. À l’occasion des cent ans du premier match international des Socceroos un « Team of the Century » a été désigné et Mathew Ryan en faisait partie aux côtés de joueurs comme Harry Kewell, Mark Viduka ou Tim Cahill.

Arrivé comme numéro 1 à Copenhague, Mat Ryan a depuis lors été rétrogradé sur le banc. (Photo by Jan Christensen / FrontzoneSport via Getty Images)
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