Didier Deschamps: « Cela se joue à quoi ? Une dernière occasion à la 120e »

S’il reconnaissait la large supériorité de l’Argentine pendant plus d’une heure, le sélectionneur français  nourrissait cependant quelques regrets de ne pas avoir pu hisser son pays sur le toît du monde pour la deuxième fois consécutive.

La France a été battue par l’Argentine au terme d’une finale de Mondial épique, dimanche. « Quand on touche quelque chose et que ça nous échappe, c’est encore plus difficile à digérer », a confié le sélectionneur français Didier Deschamps au micro de TF1.

La France était menée 2-0 au repos. En seconde période, les Bleus ont trouvé les ressources pour arracher les prolongations (2-2) et puis les tirs au but (3-3). « C’est ce qui nous donne encore plus de regrets », a expliqué Deschamps. « A 2-0, si on prend le troisième, il n’y a rien à dire. Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait faire pendant pratiquement une heure, et après, avec beaucoup de courage, de qualités et d’énergie, nous les avons poussés dans leurs derniers retranchements. Après, ça se joue à quoi? Une dernière occasion à la 120e, une frappe sur le pied et puis la séance de tirs au but qui reste toujours difficile à vivre quand on n’est pas du bon côté. » La France a mis « de la qualité, du cœur et de l’énergie » pour revenir dans le match souligne Deschamps. « Quand on revient de nulle part, qu’on se rapproche, qu’on touche quelque chose et que ça nous échappe, c’est encore plus difficile à digérer, mais c’est comme ça, il faut l’accepter. »

Deschamps avait posé un geste fort en effectuant deux changements avant la pause, avec les sorties de Giroud et Dembélé. « Si j’ai fait des changements aussi tôt, c’est parce que je n’étais pas satisfait de ce que je voyais et parce que j’étais convaincu qu’avec d’autres ça irait mieux. C’est ce qu’il s’est passé. Nous n’avions pas toutes nos forces et nos énergies pour différentes raisons. Nous avons renversé une situation très compromise grâce à la qualité et au mental, mais malheureusement, ça n’a pas suffi. »

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