Pierre Bilic

Vincent Kompany, le roi soleil des Diables Rouges

Le capitaine de l’équipe nationale Vincent Kompany sera-t-il un jour le Michel Platini du football belge ?

Par Pierre Bilic
Kompany a la carrure, l’envergure, la personnalité et le talent pour être à la hauteur de toutes les ambitions. Charismatique et polyglotte, il est l’ambassadeur rêvé du football belge. On se souviendra que la Maison de Verre n’avait pas compris l’importance d’un tel rôle quand Michel Preud’homme se lança dans la bataille pour la présidence de l’Union Belge. Une chance importante était passée.

Kompany est évidemment encore trop jeune pour songer à de tels objectifs. Mais, et Peter Kint en parle cette semaine dans Sport/Foot Magazine, les huiles de l’Union Belge espèrent qu’il sera un jour le Michel Platini du football belge, écouté dans les plus haute sphères internationales, c’est important.

En attendant, Kompany est déjà le roi soleil du football belge, patron admiré des Diables Rouges, propriétaire d’un club (BX Brussels), actionnaire d’une société de production qui filme le vécu des Diables Rouges, mari de la « belle » qui travaillera pour la VRT lors des festivals d’été, politicien rusé quand il tacle les séparatistes avec un tweet bien torché. L’oeuvre de la vedette de Manchester City est déjà énorme mais, par rapport aux Diables Rouges d’antan, l’hyper génération actuelle est encore celle des promesses et des lendemains qui chantent. En 1986, on ne parlait pas d’images mais de résultats, de qualifications, de demi-finale de Coupe du Monde.

Pour égaler un jour les héros de Guy Thys, il est primordial de prendre demain la mesure d’une Serbie, rajeunie, qui n’est plus concernée par la qualification pour le Brésil, mais toujours dangereuse.

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