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Un match de 33 minutes!

Hier soir, on disputait aux Pays-Bas le match Willem II – De Graafschap, qui avait été interrompu il y a 15 jours (le week-end où Eupen-Malines a aussi été annulé) parce que des trombes d’eau s’étaient abattues sur Tilburg. En fait, on n’a pas joué un match entier : on a continué le match là où on l’avait arrêté, c’est-à-dire à la 57e minute.

On l’a repris, aussi, à l’endroit où il avait été interrompu, c’est-à-dire par une rentrée en touche pour De Graafschap. Les entraîneurs étaient priés d’aligner les mêmes joueurs que lors de la première confrontation (sauf si l’un d’entre eux s’était blessé entretemps, certificat médical à l’appui). Les cartons jaunes distribués précédemment étaient toujours comptabilisés, tout comme les remplacements déjà effectués. Et le score en vigueur après les 57 premières minutes (mais c’était toujours 0-0) était toujours maintenu, lui aussi.

En Espagne, on procède de la même manière. Il est même déjà arrivé que l’on rappelle les deux équipes, plusieurs jours plus tard, pour jouer les… trois dernières minutes d’un match.

En Belgique, en revanche, lorsqu’un match est arrêté, on le rejoue depuis le début, pendant 90 minutes, avec un score de 0-0 (même si l’une des deux équipes avaient déjà marqué précédemment). Les spectateurs peuvent assister au deuxième match avec le même ticket si le premier match a été interrompu en cours de première mi-temps. En revanche, s’il a été interrompu alors qu’on a déjà joué plus de 45 minutes, ils doivent repayer leur place.

Daniel Devos, Sport/Foot Magazine

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